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Critique de athirsata


Le deuxième tome des aventures de Robinson Crusoé, nous conduit jusqu'en en Chine et en Russie, le voyage ne se continue plus par la mer, mais par la terre à cheval, en chameau, à pied. L'occasion pour l'auteur de nous asséner ces sertitudes morales chrétienne, ses larmes aussi, et celles du repentir d'un mauvais bougre lors d'un conversion... au risque de nous ennuyer profondément dans ses digressions religieuses, comprendre que le roman a trois siècles.... Ses impressions sur ce qu'il appelle des « sauvages » parlant de tout ce qui n'est pas blanc et ... chrétien. Ainsi les autres ( dans toutes les civilisations rencontrées lors de ses aventures ) sont d'infâmes sauvages, à la limite de la déficience mentale… Leurs cultures, leurs monuments sont méprisés vilipendés à défaut de ne pouvoir les niés, que se soit la muraille de chine, ou les grandes citées Pékin en tête… les idoles détruites...Dafoe considère que seul le blanc (anglais de préférence) détient la vérité qu'elle soit religieuse ou culturelle… Ce livre en dit long sur la culture européenne de ce siècle, qui perdurera jusqu'au vingtième siècle, qu'on se souvienne de l'exposition universelle de Paris en 1900 ou l'on exposait encore des « sauvages » au public, montrant ainsi de facto la supériorité du blanc… L'indigence crasse du sauvage et la grandeur d'âme de l'européen amateur d'esclave à convertir sans tenir ces demeurés d'indigènes...
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