L'oisiveté est la lie de l'existence.
Oui, il me faut ici le reconnaître, de toutes les circonstances de la vie dont j'ai fait quelque expérience, nulle ne rend l'homme si complètement misérable qu'une crainte continuelle. L’Écriture dit avec raison : - "L'effroi que conçoit un homme lui tend un piège." - C'est une mort dans la vie ; elle oppresse tellement l'âme qu'elle la plonge dans l'inertie.
Le chagrin, ajouta-t-il, est la plus insensée et la plus insignifiante passion du monde, parce qu'elle n'a pour objet que les choses passées, qui sont en général irrévocables ou irrémédiables : parce qu'elle n'embrasse point l'avenir, qu'elle n'entre pour rien dans ce qui touche le salut, et qu'elle ajoute plutôt à l'affliction qu'elle n'y apporte remède.
Le diligent vivait bien et confortablement ; le paresseux vivait d'une manière dure et misérable ; et je pense que généralement parlant, il en est de même en tous lieux.