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Critique de maylibel


L'année 1944 commence mal pour Léa, qui doit fuir Montillac avec Camille et son fils Charles. François, son amant, a dû repartir. Après avoir assisté, impuissante, à l'incendie du domaine par les miliciens, la jeune femme se replonge avec ardeur dans l'action résistante.

Le troisième tome de la Bicyclette bleue est un ouvrage sombre, à l'histoire aussi torturée que ses héros. L'auteure s'est énormément documentée pour écrire ce roman qui raconte la fin de la Seconde Guerre mondiale et ses conséquences, du début de l'année 1944 à septembre 1945. Peut-être même trop.

Son intrigue s'éparpille un peu, consacrant des pages entières à détailler le contexte historique au point de négliger le romanesque. Certains personnages, comme François Tavernier, sont ainsi quasiment absents de l'histoire, alors que l'auteure nous raconte le devenir de presque tous les maquis de Gironde ! C'est dommage car jusque-là, Régine Deforges avait plutôt évité simplification et manichéisme. Or ici, elle y sombre peu à peu, accumulant les longueurs jusqu'à une fin en apothéose.

Le Diable en rit encore est un roman à ne lire que si on a aimé les deux premiers tomes de la trilogie.
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