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Critique de Natalivre
Pour résumer brièvement l'histoire, Hélène et Sébastien, parents de jumeaux de 5 ans, traversent une période agitée dans leur couple et Hélène ressent le besoin de s'éloigner pour se recentrer. Elle part, sans rien dire à personne, faire un stage de méditation vipassana de 10 jours, laissant tout le monde dans l'ignorance d'où elle est et de ce qu'elle fait. Sébastien, journaliste, qui n'a rien vu venir, doit s'occuper des enfants, du quotidien tout en travaillant. Ben oui ! Comme beaucoup de femmes, et quelques hommes quand même. Mais évidemment, quand on n'a pas l'habitude, c'est plus compliqué. Il est donc désemparé mais aussi furieux contre sa femme qui lui impose cette situation. de plus, loin de la vérité, il va gamberger et s'imaginer le pire.
Au niveau de la construction, les chapitres sont rythmés par les jours du stage qui s'écoulent avec les récits de Sébastien et d'Hélène. Récits à deux temps et à deux tempos différents. Un tempo lent et calme avec Hélène qui vit un moment de silence, coupée du monde, recentrée sur elle même et un tempo rapide, nerveux, avec Sébastien pris dans le tumulte de la vie de famille et de sa vie professionnelle, car petite précision, l'auteure a choisi de situer son histoire aux alentours du 11 septembre 2001, et je rappelle qu'il est journaliste. Deux récits antagonistes, le calme et le chaos. Ça aurait pu me plaire si ce n'est que j'ai trouvé beaucoup de passages trop longs. C'est bien écrit mais trop appliqué, peut-être trop intellectualisé ce qui fait perdre en émotion. J'ai eu le sentiment que l'auteure s'écoutait écrire. Mes impressions sur ce livre sont donc mitigées. Pour résumer, je dirai que j'ai aimé l'histoire, la construction est intéressante, mais l'écriture m'a fait perdre une bonne partie du plaisir.
Au niveau de la construction, les chapitres sont rythmés par les jours du stage qui s'écoulent avec les récits de Sébastien et d'Hélène. Récits à deux temps et à deux tempos différents. Un tempo lent et calme avec Hélène qui vit un moment de silence, coupée du monde, recentrée sur elle même et un tempo rapide, nerveux, avec Sébastien pris dans le tumulte de la vie de famille et de sa vie professionnelle, car petite précision, l'auteure a choisi de situer son histoire aux alentours du 11 septembre 2001, et je rappelle qu'il est journaliste. Deux récits antagonistes, le calme et le chaos. Ça aurait pu me plaire si ce n'est que j'ai trouvé beaucoup de passages trop longs. C'est bien écrit mais trop appliqué, peut-être trop intellectualisé ce qui fait perdre en émotion. J'ai eu le sentiment que l'auteure s'écoutait écrire. Mes impressions sur ce livre sont donc mitigées. Pour résumer, je dirai que j'ai aimé l'histoire, la construction est intéressante, mais l'écriture m'a fait perdre une bonne partie du plaisir.
