Citations sur Tout sur la psychologie du chat (17)
[...] pour de nombreux humains, donner à manger, c'est aimer. [...] l'homme s'inquiète du manque d'appétit de ceux qu'il aime, de son chat. C'est la requête : "Mange, si tu m'aimes !" Et le chat de recevoir des plats appétissants afin de permettre aux gens de croire qu'ils sont aimés : "Mon chat mange bien ce que je lui prépare, donc il m'aime bien !" Et l'humain en besoin d'amour est apaisé.
Des générations de chats ont vécu de souris et de restes alimentaires, actuellement il semble impossible de nourrir son chat sans aliments industriels. La santé du chat et sa longévité en profitent certainement, la santé de l'industrie alimentaire aussi.
Imaginez un chat d'appartement, seul à la maison, qui n'a rien à faire de la journée puisque ses maîtres ont absents. Le chat commence à s'éveiller quand les humains rentrent du travail : c'est le moment des interactions ! Quelques heures plus tard, quand le chat est encore bien éveillé, à peine fatigué, les propriétaires s'endorment ! Le chat essaie de leur mordiller les orteils ou les mains, de faire un sprint à travers la chambre à coucher, de bondir sur le lit et sur les personnes, de vocaliser si possible fortement et ... ça fait bouger les gens ! Incroyable, mais le chat arrive à ses fins : il obtient de l'interaction : les pantoufles se mettent à voler, les gens à crier, les oreillers à bondir, les couvertures à s'agiter ... Parfois même, la gamelle se remplit de nourriture ! Et s'il y a plus d'une personne dans la maisonnée, il y a une quasi certitude qu'une d'entre elles prendra le chat dans ses bras pour le cajoler (tenter de le calmer), alors que l'autre essaiera de calmer toute seule son irritation et tentera vainement de s'endormir ! Le chat a obtenu un univers plus riche. Croyez-moi, il va récidiver ! Il est occupé à éduquer ses maîtres !
[...] le chat est un être hédoniste et opportuniste ; il cherche son confort, chaleur et nourriture. Devinez qui peut le lui procurer à faible coût ? L'être humain ! Ce dernier va échanger des ressources contre une monnaie qui n'a pas de prix, l'illusion d'amour.
Le chat est un animal arboricole ; il vit dans les trois dimensions de l'espace. Ce n'est pas une option, c'est une obligation, une réalité quotidienne. Il y a des chats qui vivent la majorité de leur vie sur le sol et d'autres qui vivent presque en permanence en hauteur, sautant d'une branche à l'autre, sur une clôture, une chaise, une table, une armoire ou de dessus d'une porte. A chaque chat sa préférence.
Le chat est un chasseur solitaire, c'est à dire qu'il n'a personne pour l'aider en cas de traumatisme ou de maladie. Il doit se débrouiller seul. Il lui est donc inutile d'appeler à l'aide. D'autre part, même si le chat est un prédateur, il n'a aussi qu'une petite taille, ce qui le rend vulnérable à des prédateurs plus gros que lui. Et nous savons que les prédateurs sont particulièrement intéressés par des proies handicapées ou manifestant une altération dans leurs mouvements : ce sont des proies plus faciles. Le chat n'a donc aucun intérêt à montrer qu'il a mal. Le chat de famille n'est pas avec l'homme depuis assez longtemps pour avoir évolué sur ce plan. Il n'a pas encore acquis le bagage génétique et instinctif nécessaire pour exprimer volontairement ses douleurs. C'est ainsi que la douleur est peu observable et peu observée par les propriétaires.
Comme l'écrivait George Bernard Shaw :"Quand un homme veut tuer un tigre, il appelle cela du sport ; et quand un tigre veut tuer un homme, il appelle cela de la férocité".
En prévention, pour réduire le risque de griffade, il faut d'abord éviter les tissus ou papiers peints de recouvrement qui sont lignés en hauteur ; ils reproduisent déjà des stries verticales et incitent le chat à y poser les siennes ! On peut recouvrir les fauteuils en velours et les griffades de chat d'un tissu lisse ou d'un plastique, mais je vous accorde que l'esthétique y perd beaucoup.
Le [marquage urinaire] est anodin pour un chat. Il l'est moins quand le marquage urinaire est sur le lit. Ce comportement est encore plus remarquable s'il se fait du côté du lit du mari. Et la réaction du mari marri risque d'être du côté de l'intolérance plutôt que de celui de l'acceptation.
On pourrait croire que c'est l'homme qui choisit son chat de compagnie. Cependant, nombreux sont les chats qui s'imposent dans les habitations humaines, décidant réellement qui aura la faveur de le nourrir, de le caresser, lui fournir un logement sûr et une ambiance confortable. Même quand l'homme a adopté un chat, le chat peut décider de déménager et changer de famille d'adoption. En réalité, c'est le chat qui adopte une famille et non l'inverse ; il confie la responsabilité de son bien-être à cette famille d'accueil et celle-ci prend en charge le chat et la responsabilité.