Ce roman m'a laissé suspendue, sans fin, comme si l'auteur voulait nous laisser là, empreint de cet univers hostile, austère et sensuel, où les plaisirs de la chair côtoient la froideur de la mort, où les hommes comme les femmes cherchent désespérément à survivre, avec la jouissance comme seul moyen de se sentir exister. Alors oui, nous restons sur notre faim, suspendu comme après la jouissance, constatant après coup, que ce n'était "que" ça, et, dans les minutes qui suivent, nous savons que nous allons replonger et nous confronter à la dure réalité de notre propre existence.
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