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Critique de Pancrace


Pour notre plus grand bonheur, M. Delacourt, distille, exprime, condense, cristallise nos amours, nos émois, nos chagrins et nos désillusions dans les divers âges de la vie.
Il en fait la preuve par quatre mémoires d'humains : Jeanne, Rose, Louise et Victoire.
Il n'y va pas par quatre chemins pour relayer l'exaltation, la frénésie et l'effervescence qui emballent les sens et la détresse, les désastres et les rancoeurs qui dévastent les coeurs.

Comme pour un bon cognac, ce roman se déguste en petites lampées où les saveurs cachées ne se dévoilent qu'avec le temps et l'âge…
L'âge des fleurs, « bleus » de préférence où l'on respire encore les fragrances de l'enfance, pendant que l'on perçoit les fleurs de l'amour éclore dans les corps.
L'âge des fruits, où l'on a envie de croquer à pleine dents la vie encore verte, bercée de découverte, souvent gâchée par la peur de s'engager.
L'âge des épices, le plus complice, celui qui a muri les sourires et s'est nourri du poids des tourments de la vie.
D'attachants fils rouges lient les émouvantes rencontres, les touchantes retrouvailles et les coïncidences attendrissantes : La plage du Touquet, le « Chat Bleu », chocolatier rue St Jean, l'hôtel Westminster et la chanson « Hors Saison » de Francis Cabrel.

La conclusion est simple et limpide :
« Je voudrais quelqu'un au bout de ma main, qui ne la lâche jamais plus.
Je voudrais ne plus avoir peur du temps qui passe. de l'ennui qui menace.Ni de l'amour qui s'efface. Je veux une histoire qui aille jusqu'à la fin dans l'adoration. »

Les quatre saisons de vivelavie !
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