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Critique de Ivre_de_mots


Merci à Babelio pour cette Masse critique, à l'auteur pour l'écriture de ce livre et aux éditions de Borée pour leur confiance.

Le roman tourne autour d'un meurtre suspect, celui d'un habitant de la villa de Médicis, Valente Peyron, le fils du directeur, retrouvé mort dans une fontaine, les yeux retirés de leurs orbites. Dans ce huis-clos, tout le monde est soupçonné d'être le coupable et personne n'aide le commissaire Castelli dans son enquête pour découvrir la vérité.

C'est à l'aveugle que je me suis lancée dans cette saga ou le scénario tourne autour de deux personnages phares, Marion et Yvan. Je n'avais encore jamais lu un livre de cette série, peut-être que j'aurai été plus emballé par ma lecture si ça avait été le cas. Ou pas. J'ai trouvé que ce roman avait beaucoup de longueur, je n'ai pas été porté par le mystère, ni par la tension de ce huis clos. Dans cet opus, nous (re)découvrons Marion, une femme que j'ai trouvé compliqué à cerner tellement elle m'a paru négative et sur la réserve tout le long de ma lecture. Celle-ci est une pensionnaire de la Villa et effectue des recherches historiques. Avec le mort, Marion a entretenu une relation charnel tout comme avec Yvan qui va intervenir en tant qu'expert en art pour organiser un événement qui est prévu depuis un moment, et ne peut être annulé. Ensuite nous faisons la rencontre du commissaire Castelli, un homme qui est déterminé à trouver le fin mot de cette histoire ou tout un tas de personnage sont concernés et semble avoir quelque chose à se reprocher.

Il est vrai que cette histoire ressemble un peu à une sorte de partie de Cluedo sauf qu'au lieu du Manoir, c'est d'une Villa qu'il s'agit. Je n'ai pas vraiment cherché à comprendre qui était le responsable, j'avais surtout hâte de savoir qui, comment et pourquoi avoir tué Valente. Dès le premier chapitre lu, l'auteur nous met dans le flou et jusqu'à le mot fin. Samuel, par de subtile indice mis au compte goutte, nous mets sur la piste de tueur, mais en nous embrouillant en même temps sur l'identité du tueur. L'énigme est sympa pour un lecteur qui désire jouer à l'enquêteur et elle se tient aussi ! Si j'avais pris le temps de chercher comme Castelli, peut-être que j'aurai compris qui était le responsable de tout le mystère qui découle du livre, malheureusement, je n'en ai pas eu l'envie. J'ai eu du mal à m'y retrouver avec tous les personnages, leurs secrets, leurs talents... Tous sont différents et caches des choses, si bien que j'ai été confuse et me suis retrouver à m'arracher les cheveux pour comprendre ce qu'il se passait. En revanche, j'ai apprécié que chacun d'entre eux avaient une raison qui auraient pu causer la morte de Valente et quelque chose qui les rendaient étrange à nos yeux.

Concernant la plume de l'auteur, je l'ai beaucoup apprécié. Je me suis retrouvée comme catapultée à Rome, dans la Villa Médicis qui existe belle et bien. Tout comme le montre bien sa couverture, nous sommes dans une ambiance sombre ou on ne peut faire confiance à personne. Les lieux sont biens décrits, tout comme l'art que les pensionnaires font. Peinture, jardinage, menuiserie,... En tant que lectrice, j'ai eu cette impression de me balader dans les allées de cette demeure et les souterrains mystérieux qui s'y trouve, tout en étant allongé dans mon lit. L'écriture est au passé, à la troisième personne du pluriel, j'ai peu l'habitude de lire un roman dont le point de vu est externe, c'est peut-être une des raisons pour lesquels je n'ai pas été conquise par ce livre, je n'ai pas ressentie les émotions des protagonistes ce qui, pour moi, est important. Toutefois, je ne peux pas reprocher le style de l'auteur qui sait nous retranscrire correctement les lieux, les détailler de sorte à ce que l'on s'y voit.

En conclusion, bien que j'ai été malheureusement déçue par ce thriller dû au fait que je l'ai trouvé lent, j'ai tout de même apprécié l'écriture de l'auteur qui m'a donné la sensation d'être en plein dans les lieux de la Villa Médicis tellement les descriptions étaient biens faites. Aussi, l'énigme qui entoure le meurtre m'a paru très plausible, bien que je n'ai pas cherché qui en était le coupable.
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