Le Petit livre de - Les grands compositeurs

Dans la Russie soviétique, toute œuvre artistique était nécessairement politique : qu'il joue le jeu du pouvoir en place ou l'affronte, l'artiste avait à prendre position.

(Dmitri Chostakovitch)

Sa musique est en prise directe avec les éléments de la nature finlandaise. On y entend les vastes étendues battues par les vents, la lente alternance de l’été et de l’hiver, du jour et de la nuit, la puissance d’un lever de soleil, l’immensité des forêts, et même, dans la Cinquième Symphonie, la magie d’un vol de cygnes.

(Jean Sibelius)

La musique de Chopin offre ses charmes généreusement, et il est peu de mélomanes qui ne s’y soient abandonnés.

(Frédéric Chopin)

À la mort de Beethoven, une nouvelle ère musicale commence à s’ouvrir. Sous l’influence de la littérature, la musique s’adonne à son tour au romantisme : les compositeurs parlent désormais à la première personne, laissant libre cours à l’exacerbation des sentiments. Ils puisent leur inspiration dans une nature tour à tour inquiétante, consolatrice, magique, mais également dans la peinture, la littérature, l’architecture, tous ces arts qui autour d’eux bouillonnent de passions.

S'il ne fallait retenir qu'un nom de la musique norvégienne, ce serait lui. Edvard Grieg descend pourtant d'Alexander Greig, un marchand écossais employé au consulat britannique de Bergen dans les années 1740.

Schubert n'est pas un architecte. Il n'essaie pas de régenter le monde, mais de se fondre en lui : telle est sa manière, si profondément romantique, d'accéder à l'universalité.

Johan Strauss fils est un compositeur adulé lorsqu'il aborde enfin, en 1871, la scène lyrique, encouragé par son épouse, la cantatrice Jetty Treffz. Il reste surtout comme l'auteur de polkas et de valses immortelles.