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Critique de MarieC


Une lecture qui m'a laissée un peu perplexe, le livre ne me semble absolument pas à la hauteur des commentaires de la presse et des lecteurs de Babelio. L'auteur sait effectivement faire rebondir son intrigue, suffise ment en tout cas pour que j'ai fini le livre malgré ses faiblesses. le style, encensé par deux articles américains, ne m'a pas semblé époustouflant : effectivement, l'auteur emploi parfois un vocabulaire un peu plus littéraire que dans l'écriture habituelle des thriller, visant à aller droit au but. Mais cela reste assez fugace. On est la plupart du temps dans un style journalistique sans utilisation excessive d'adjectifs. Les dialogues sont abondants, les descriptions quasi-inexistantes. Je n'ai pas réussi à croire aux personnages : Nicholas, le héros est fort antipathique, certes, mais surtout complétement contradictoire. Se complaisant dans sa propre médiocrité, se laissant influencer par toutes les personnalités qui l'entourent, mais adhérant plus ou moins à l'idée qu'il est le seul à pouvoir sauver la situation. Une situation que j'ai d'ailleurs trouvée encore moins crédible que les personnages : tout à coup, les polices de plusieurs pays du monde s'en remettent à un individu peu fiable pour élucider des meurtres, au seul prétexte qu'il peut plus facilement qu'eux gagner la confiance d'une victime potentielle. le dénouement est assez prévisible, dès la moitié du volume, et complétement improbable dans son déroulement (là, je n'en dis pas plus pour ceux qui voudraient lire le livre).
Bref, ce qui m'a semblé faire tenir le livre, ce sont les récits et témoignages (fictifs) des expérimentations faites par les nazis sur des familles juives pendant la guerre. Ce qui me pose le problème, certes rebattu, de savoir si le roman peut tout aborder. Je reste assez mal à l'aise devant ces faits inventés à partir de l'horreur réelle de la shoah, dans le but très explicite de divertir un public, et surtout de la manière dont ces faits sont "exploités" : il n'y a ici aucune vraie analyse, aucune explication. Je vous cite le seul passage du livre où un personnage cherche le pourquoi de cette monstruosité :
"- Vous êtes en train de me dire que Freisler était... un tueur en série ordinaire ? Comme il y en a tellement ?
- C'est une histoire de pouvoir (...) Il tenait à maintenir un contrôle absolu sur leur vie et sur leur mort. Un pur psychopathe"
Un peu court à mon avis pour expliquer pourquoi un régime politique a mis en place ce système !
Tout cela trouvera peut-être une solution dans la suite des aventures de Nicholas, mais je ne les lirai pas !
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