D'entrée de jeu le lecteur est immergé dans l'univers quotidien de Victor Sommer, trentenaire sans emploi et sans relations sociales, qui vit toujours chez sa mère, qui a créé autour d'eux un univers très étriqué (à se demander pourquoi elle lui fait consulter un psy). le quotidien de Victor est centré sur les soins prodigués à sa mère. Mais soudain, elle disparaît. C'est très bien écrit, le style est sobre, minimaliste, ce qui correspond à merveille à cette intrigue ténue sur fond d'emprise maternelle. C'est aussi plein de petits détails et de remarques bien vues. Pour un premier roman, c'est très prometteur. Mais le dénouement se laisse deviner, à mon avis, bien trop tôt, c'est vraiment la seule chose qui me gêne, alors que si on ne l'avait deviné qu'une dizaine de pages avant la fin, cela aurait été génial (genre
Généalogie du mal ) Mais bon, je fais peut-être un peu la difficile, et puis
Yu-jeong Jeong a mis la barre haut, très haut.
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