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Critique de unevietoutesimple


Si je n'avais pas vu passer à de nombreuses reprises sur Instagram le second roman de l'auteur, “Les pyromanes”, je serais complètement passée à côté du Cas Victor Sommer, plus encore avec la note d'Amélie Nothomb qui m'aurait immédiatement rebutée (je ne l'ai jamais lue mais je ne la supporte pas, c'est plus fort que moi, dès que j'entends ou vois son nom, je fuis aussitôt).

Mais revenons-en au roman qui a été, je dois le dire, une agréable découverte.

L'histoire est relatée sur plusieurs jours, exactement 24, et se découpe en trois parties. Mis à part entre le premier et le deuxième chapitres, les faits sont exposés jours après jours, comme une sorte de journal intime. le narrateur n'est autre que Victor lui-même et il s'exprime à la première personne du singulier, de sorte que c'est un peu comme si nous étions dans sa tête.

Victor vit seul avec sa mère qui a main mise sur tout ce qu'il fait. Tous deux mènent une vie monotone et routinière, sans relations sociales. Chaque semaine, Victor se rend chez un psychiatre choisi par sa mère, chaque jour il va lui chercher son journal. Très rapidement, on sent un malaise dans la relation entre Victor et sa mère, femme dominatrice, castratrice et un peu trop tactile à son goût.

Un jour, Victor décide de s'émanciper en trouvant un travail, sauf que peu habitué aux relations sociales, c'est un échec et qu'il subit les railleries de sa mère. Il va de soi qu'elle n'apprécie pas le fait qu'il passe du temps avec une ancienne camarade de classe qu'il retrouve par hasard.

Et puis un jour, sa mère disparait. Pour Victor commence alors une découverte du monde qui l'entoure…

Ce roman est pour le moins déroutant et intriguant. Plus j'avançais dans sa lecture, plus j'avais l'impression de lire un ouvrage sur la genèse d'un futur tueur en série. Victor semble tellement détaché vis à vis de ce qui l'entoure, dans sa façon d'agir, dans son ressenti. On sent qu'on ne lui a pas fourni toutes les clés pour développer d'une façon normale tout ce qui touche à l'émotionnel, à l'affectif. Et puis, il y a cette recherche de son père qui l'obsède.

J'ai fini par ne plus me soucier d'où était la mère de Victor car j'avais ma petite idée là-dessus. Je me suis tout simplement demandé comment il allait s'en sortir et s'il allait parvenir à surmonter cette disparition, à réussir à s'intégrer dans la vie “normale” et sociale.

La vie de Victor Sommer est glaçante, tant avant qu'après ce fameux jour où il se retrouve seul.

Honnêtement, je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce roman et maintenant, je n'ai qu'une envie, c'est de lire “Les pyromanes” afin d'en apprendre plus, je l'espère, sur cette mère si possessive.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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