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Critique de Delaetitia


Une grande rêveuse et romantique comme moi ne pouvait pas passer à côté de cette perle. Moi qui m'émerveille devant toutes peintures préraphaélites, c'est avec un enthousiasme certain que je me suis attardée parmi ces artistes passionnés qu'étaient Dante Gabriel Rossetti, John Everett Millais, Edward Burne-Jones et bien d'autres. C'est aussi le destin tragique d'Elizabeth Siddal, modèle qui a tant obsédé Rossetti, sa Béatrice mais aussi la célèbre Ophélie de Millais. Passion, romantisme, obsession et décadence vont se croiser au rythme lent de ce récit.

Avec une plume suave et raffinée, aux lentes envolées lyriques, Philippe Delerm nous plonge dans une Angleterre froide et brumeuse, aux savoureuses descriptions des plus automnales. Comme pour une friandise, j'ai pris le temps de lire et, tout en fermant les yeux, de recréer cette atmosphère exaltante. C'est un récit dont j'ai eu bien du mal à m'extirper tant la vie de ces peintres est fascinante. le lecteur s'implique dans leur quotidien. Comme dans une ronde, les derniers chapitres invitent le lecteur à relire les premiers, comme pour se souvenir et s'imprégner un peu plus de ces destins si singuliers. le manque d'action, le style très descriptif et lent pourraient en repousser certains mais cela est bien peu comparé au reste.

Philippe Delerm a reçu en 1990, pour « Autumn », le prix Alain-Fournier qui est décerné chaque année à une plume naissante.
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