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Critique de unetassedebonheur


Trouvé par une amie dans la boutique du petit Palais où nous venions de voir l'exposition sur Carl Larson, je viens de finir ce petit roman, qui de frais, charmant et décrivant le monde des artistes fin XIXème, à un rythme aussi doux que les couleurs des aquarelles de Larson, va s'approcher de questions plus sérieux sur la peinture et l'art de vivre avec cette passion.
Pour qui s'intéresse à la façon dont vivait une colonie d'artistes étrangers en France, trouvera ici une description intéressante. Ils étaient venus s'installer près de Barbizon pour capter une lumière qu'ils n'avaient pas beaucoup chez eux. Venant du Danemark ou de Suède, seuls ou en couple, ils s'installaient dans la propriété de l'un dentre eux, mécène et passionné, mais à qui il manquait une touche de génie. Ulrik est celui qui va parler dans le livre, se nourrissant autant de la peinture des autres que de leur faculté à vivre heureux, simplement, ensemble, sans se soucier du lendemain, autrement que pour organiser une fête. La peinture, le bonheur, et l'amour, qui va les unir naturellement.
de cette maison, certains vont repartir dans leur pays d'origine, irremplaçable, les Larson vont pouvoir construire la leur, y ajoutant une forme de bohème, de légèreté, en communion avec la nature, et qui dès le premier jour accueillera les amis. Regarder les aquarelles de Larson en même temps que lire ce livre est une parfaite illustration de leur vie dans ce qui fut un paradis.
On se serait presque cru dans le monde des bisounours si à un moment Ulrike souvent présent en demie teinte, va rompre cette unité, en posant la vraie question : peut-on concilier sa passion et son amour, sans que l'un ou l'autre ne soit dans l'ombre. En fait, c'est assez subtil mais on devine une forme de mélancolie, voire de tristesse chez Ulrike qui endosse le rôle de spectateur de la vie des autres. Mais la propension des Larson à distribuer une joie de vivre autour d'eux atténue l'amertume de certains
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