AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de fabriceverdure


Je suis curieux, je ne connais pas ce style d'aventure les « Cosy Mystery ». Je n'attends rien, commence la lecture avec doute sur un texte bien rédigé, soigné, qui sent bon la tisane fruitée.
Il y a des jeux de mots, les lieux sont bien décrits. Dans l'Aude, parmi les vignes, avec un étang, dans un domaine nommé Morne Étang.
De la tempête, un orage, on découvre des personnages coincés comme la propriétaire de ce manoir dans son fauteuil roulant, un fils Aldaric vigneron, au physique puissant et ravageur. Un personnel aux petits soins, nous sommes en France et pourtant, j'ai le sentiment de vivre un épisode de Downton Abbey.
Mais c'est là qu'arrive notre théâtrale conteuse, Perséphone qui déboule dans ces lieux pour louer cet espace afin d' organiser le mariage de son amie.
Entre vignes et garrigues, elle sera contrainte de rester sur ces lieux, séquestrée par un événement brutal, la découverte d'une femme noyée dans l'étang avec la jolie veste tweed de notre invitée. La police enquête et rien n'augure un bon présage à notre demie-enquêtrice Perséphone Murier …
Ils ont sacrement beaucoup de secrets dans cette famille, des remords et des paroles acerbes.

Un vrai feel good de mystère, un peu kitsch au départ de cette romance, on laisse planer les légèretés et l'insouciance de notre héroïne, on devine par ses réflexions sa petite voix intérieure nommée « Trompette », la mauvaise conscience.
Un chat noir peut se révéler un beau porte bonheur. Les cinquante dernières pages apportent toutes les lumières sur tous ces mystères.
Un vrai régal de détails foisonnants, Élodie Delfa, l'autrice raconte avec beaucoup d'humour toute la frénésie de son personnage, trop curieuse, Perséphone.
Ça sent la suite, comme si rien ne s'arrête jamais et on découvre « Qu'un crime d'avril ne tient qu'à un fil ».

Je dirai même plus «  En avril, ne quitte pas ta veste de tweed ! »

Merci Babelio, les éditions Real Love pour cette découverte « romance garantie »
Commenter  J’apprécie          240



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}