Je suis rarement ému par une bande dessinée, mais là, DELISLE m'a eu.
Il n'avait pas la tâche facile, raconter un enlèvement et une vie d'otage entre quatre murs avec un matelas et un radiateur... A part le rapt lui même et le final, il faut meubler. Et c'est avec beaucoup d'habileté que l'auteur nous plonge dans le quotidien de Christophe ANDRE, cet humanitaire capturé par des tchétchènes en 1997. Il nous raconte ses journées, faites de rien, attaché à un radiateur, ses "trucs" pour s'occuper l'esprit.
Je me suis pris à vivre la situation.
Bravo et une pensée à tous ceux qui sont otages !
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