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Citations sur Thelma, Louise & moi (13)

Darryl n'est pas attendrissant, malgré ses larmes à la fin du film, quand il voit passer à la télévision un avis de recherche pour Thelma et Louise. C'est une brute, et son désarroi devant la cavale de Thelma a moins à voir avec sa peine de la perdre qu'avec la honte de ne pas avoir été capable de la contrôler.
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On se demande comment Thelma a pu être aveugle à son jeu, pourquoi Louise n'a pas insisté, comme si elle avait douté d'elle-même, ne sachant plus distinguer entre ses craintes et la réalité ? Pourquoi elle a suivi l'élan de son amie qui lui disait qu'elle s'en faisait pour rien, que ses années de serveuse l'avaient rendue blasée, plutôt que de décevoir Thelma en les forçant à partir ? Mais aussi : pourquoi interdire aux femmes de prendre des risques ? Pourquoi les exemples de femmes qui partent en voiture sont-ils nécessairement tragiques ? Et pourquoi Thelma et Louise devaient-elles s'attendre au pire ? Les hommes ont Jack Kerouac. Les femmes ont Thelma et Louise. Au lieu de l'exploration, la fuite. Au lieu de l'errance, la panique. Et au coeur de tout ça : un viol. La scène classique.
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Les livres ne me font pas pleurer, mais les films oui, certains films et sans doute quelques livres aussi, tout compte fait. Est-ce que les mots sur la page ont le pouvoir de vraiment me soutirer des larmes, ou est-ce que quand je lis, si je ressens une tristesse, ça reste un chagrin sec qui ne coule pas sur ma peau ? Ce que je trouve, en lisant, c'est une émotion sans fond, une langueur qui est à la fois extrême jouissance et extrême douleur. Cette impression que laisse la beauté parce qu'on ne peut pas l'attraper. Elle disparaît au moment même où on pense la tenir entre ses doigts, et c'est justement cette évanescence qui la fait. Est beau ce qui nous échappe, et ma tristesse naît à cet endroit. Là où ce que j'aime est sur le point de disparaitre. Où sa disparition est indémaillable de mon amour. C'est la beauté du seuil, du pas de la porte, de ce qui avance sur un fil de fer, à flanc de falaise, au bord du gouffre.
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Ce que je trouve, en lisant, c’est une émotion sans fond, une langueur qui est à la fois extrême jouissance et extrême douleur. Cette impression que laisse la beauté parce qu’on ne peut pas l’attraper. Elle disparaît au moment même où on pense la tenir entre ses doigts, et c’est justement cette évanescence qui la fait. Est beau ce qui nous échappe, et ma tristesse naît à cet endroit. Là où ce que j’aime est sur le point de disparaître. Où sa disparition est indémaillable de mon amour. C’est la beauté du seuil, du pas de la porte, de ce qui avance sur un fil de fer, à flanc de falaise, au bord du gouffre.
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Être actrice, ce n’est pas ce qui compte le plus, disait Irene Dunne. Ce qui compte, c’est vivre.
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Chacun son lot donne l’impression d’un partage égalitaire du malheur, mais les mots de Louise disent plutôt: Tu restes aux prises avec ce que tu as accepté dès le départ. Quand on se contente de quelque chose, on en subit les conséquences. On n’obtient pas autre chose que ce dont on s’est contenté.
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Pour moi, ça dépasse la domination des femmes par les hommes… J’ai été fascinée, ravie de voir ces femmes découvrir leur propre puissance, leur imagination, le nombre infini des possibles… Quelque chose comme un oiseau qui ne savait pas qu’il pouvait voler?
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Je suis très prudente dans tous les aspects de ma vie… ne pas faire confiance aux gens, à l’amour, à l’argent… apprendre de plus en plus à ne compter que sur ma propre force, ma sagesse, mon jugement… Je n’attends plus d’homme dans ma vie, Martine… Tous ceux que j’ai rencontrés récemment m’ont donné l’impression d’être de vrais enfants… Ils ne pensent pas à soulever le couvercle du monde pour voir ce qu’il y a vraiment en dessous, comme nous avons essayé.
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Je me dis que, si elle se cache, c’est parce qu’elle a peur.

Peur de désobéir. Peur de se tromper. Peur de rentrer seule le soir. Peur de se perdre. Peur d’être suivie. Peur de faire confiance. Peur d’être abandonnée. Peur d’être aimée. Peur de ne pas être aimée. Peur de perdre la face. Peur de mourir. Peur d’écrire. Peur d’avoir peur. Peur d’avoir peur d’écrire. La peur me fige, je me raidis, je tremble, je cesse de respirer. C’est après, une fois que la peur est partie, que je me mets à pleurer.
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Je fais des allers-retours entre le passé et le présent. Le miroir me renvoie un autre visage, celui de cette jeune fille qui ne sait pas vieillir. Elle a vingt-deux ans, j’ai quarante-huit ans, c’est la même chose: je pleure chaque fois que je vois le film. À partir de maintenant, tous les mots, ceux que je prononce, ceux que j’entends, ceux qui s’adressent à moi, tous les mots me renverront au film, à ses lenteurs et ses accélérations, aux travellings et arrêts sur image. Je fais des allers-retours entre Thelma, Louise et moi. Je décortique les scènes et je découpe ma vie. Rien d’autre n’existe que cette valse entre leurs mots et ceux que j’essaie de trouver de mon côté.
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