Histoire courte écrite à la première personne pour donner toute l'ampleur du ressenti.
C'est
la journée d'un sniper, avec toutes les horreurs qu'il peut voir ou faire, là, à quelques mètres de lui.
Et c'est la balle.
Il ne le sait pas encore, mais il est entrain de mourir. Il voit sa mère lui parler, but ultime du chemin tracé par l'odeur des beignets de poivrons rouge qu'elle était la seule à faire comme ça. Toute cette nostalgie en si peu de temps ...
Et puis soudain, le sourire de l'infirmière et cette odeur, là , à nouveau, comme un printemps épicé.
C'est magnifique, ça parle au coeur et aux sens.
On lit ce texte comme une nécessité, comme si, nous aussi, nous ne devions nous souvenir que des belles sensations de notre vie, comme si ce sniper, au final, ça aurait pu être vous et moi ...
Loin d'être la banalisation d'une violence, c'est l'histoire d'une magnifique résilience grâce à une odeur et un sourire.
Même sur du court, décidément,
Sonja Delzongle est une auteure à lire, relire ou à découvrir d'urgence !