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Critique de argali


Narré et rédigé comme un conte, ce premier roman est un petit bijou. Tout en simplicité, il nous parle d'humanité, de nous, de nos aïeux car l'histoire racontée est universelle et intemporelle.

Jetés sur les routes par les circonstances, Andreï et son père quittent la Pologne et arrivent fin des années 50 dans un petit bourg que l'on devine en Belgique. Ils s'installent au Vhan, une rue en pente, en dehors du village où vivent d'autres miséreux comme eux. le père d'Andreï est maçon et initie son fils à l'art des bâtisseurs. Quand il décède, Andreï reste dans la maison de son enfance, près de chez son ami Fabrizio et au milieu de ceux qu'il a toujours connus. Au fil du temps, le quartier s'est étoffé mais tous ses habitants sont toujours aussi pauvres. Leur seule richesse est l'incroyable solidarité qui les lie au-delà de leurs origines, convictions ou situation familiale.

Un soir de tempête, la foudre détruit l'église du village. Les notables se rassemblent autour du bourgmestre pour décider des détails de la reconstruction. Pingres, vils, pernicieux, ils refusent le devis de l'architecte qu'ils trouvent exagéré. le maire avise alors Andreï et lui ordonne de reconstruire s'il ne veut pas être expulsé ainsi que tous ses voisins. Il ne sera bien sûr pas payé, c'est déjà un acte de charité que de l'accepter au village. Acculé, ce dernier négocie cependant l'acte de propriété des logements du Vhan en échange des travaux. Mais...

D'espoir en désespoir, de peines en joie, ce récit nous entraîne au coeur (suite sur le blog)
Lien : http://argali.eklablog.fr/le..
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