AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Cyrlight


Ce cinquième tome de The Promised Neverland reprend à l'endroit exact où le quatrième s'était arrêté, c'est-à-dire en pleine action. le plan de Norman, sous la supervision d'Emma, va-t-il réussir ?

Que dire de ce manga sans trop spoiler ? J'ai adoré la première partie, celle qui se place vraiment dans la lignée du tome précédent, qui m'avait laissé sans voix. Les enfants montrent qu'ils sont tous complémentaires les uns des autres, notamment Emma et Ray, puisque leur projet repose principalement sur un compromis entre leurs différentes idées.

Je me demande tout de même comment Isabella n'a pu se douter de rien. Est-ce sa trop grande confiance en elle qui l'a perdue ? Ou sa conviction que seul le trio de tête de son élevage pouvait lui mettre des bâtons dans les roues, au point de négliger totalement les autres (en particulier Don et Gilda) ? N'aurait-elle pas pu découvrir quelque chose en se montrant un tant soit peu attentive ?

Je ne sais pas trop quoi penser de son personnage, car si elle semble depuis le début calculatrice et plus ou moins monstrueuse, elle dévoile un visage humain, et même émouvant dans ce tome, ce qui m'amène à me questionner sur la manière dont elle a pu accepter de jouer son rôle pendant toutes ces années, sans parler d'une certaine chose dont, j'imagine, elle a pris conscience grâce à la chanson. J'espère que le roman Souvenirs de Maman éclaircira ces points-là.

Ray est toujours, de loin, mon personnage préféré, même si j'adore également Phil, car depuis le début, je devine un énorme potentiel chez lui. Quant à Ray, il évolue beaucoup. Sa façon de penser, de raisonner, mais également ses priorités se modifient, et en bien. Cela promet pour la suite.

Mais. Car il y a un mais. J'avais comparé ce manga à Arena 13 dans l'une de mes précédentes chroniques (présence de démons, personnages qui vivent dans un espace clos coupé du reste du monde…), et je dois avouer qu'à cause de cela, j'appréhendais un peu « l'après Grace Field House », car j'avais été très déçue, en lisant la saga de Joseph Delanay, par le tome qui se déroulait « hors enceinte ».

Eh bien, c'est pareil avec The Promised Neverland. Je n'ai pas été particulièrement emballée par ce qui se trouve au-delà du mur, même si je ne saurais pas non plus dire ce que j'aurais souhaité exactement. Je crois que c'est surtout la cassure que je redoutais, le fait que l'on pénètre désormais dans un univers et une atmosphère bien différente de celle dans laquelle le manga baignait jusqu'à présent.

La technologie, la faune inconnue… Il est encore trop tôt pour se faire une idée précise, mais là où la fin du quatrième tome me donnait envie de me jeter sur la suite, j'ai conclu le tome 5 avec une certaine réticence, et la crainte de voir ma déception grandir à l'avenir.

J'espère que je m'habituerai vite au nouvel univers dans lequel évoluent désormais les personnages, et que cela n'entachera pas mon engouement initial pour ce manga. En attendant, je préfère prendre ce tome pour ce qu'il est, c'est-à-dire une transition.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}