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Critique de Alfaric


Nous sommes en face d'un artbook consacré aux premiers travaux de l'artiste Posuka Demizu dont le pseudo était « Pone » avant de rencontrer le succès avec "The Promised Neverland" (d'où le nom de l'artbook par ailleurs)…

La mangaka voit ses premiers travaux comme un journal intime plus au moins « impressionniste » qui suit le rythme des saisons, donc pour elle l'été est consacré aux extérieurs près de l'eau et l'hiver est consacré aux intérieurs près du feu (pour le printemps et l'automne je vous laisse le plaisir de la découverte).
On voit tout de suite l'influence déterminante du JRPG (je vous renvoie aux sagas vidéoludiques "Final Fantasy", "Dragon Quest", les jeux "Of Mana" et tutti quanti), d'où les univers arcanepunks et le jeunisme forcé, obligé et exagéré des personnages. Après, et c'est sans doute une interprétation personnelle, mais je trouve que son oeuvre peut être comparée à celle du Tim Burton : le romantisme noir est passé à la moulinette de la bonne humeur et de la bonne volonté, mais il en reste toujours quelque chose et tôt au tard le « memento mori » refait surface (avec une fillette prête à se faire dévorer par un monstre, ou avec un lutin dont une pizza sert de cercueil funéraire dans un four devenu crématoire).
Élément récurrent dans ses univers visuels les motos, car la dessinatrice n'a jamais oublié sa vieille Yamaha XT 225 (hommage à Tatooa, elle sait pourquoi mais si elle n'est pas forcément fan de la marque japonaise !)...

Merci aux éditions Kaze de nous avoir fait découvrir et partager les univers visuels de l'auteure !
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