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Citations sur L'urgence de vivre (20)

Je ne me souviens pratiquement pas de mon enfance. Sauf par ce que je vois sur des photos. Mon senti, mes joies et mes peines, c’est du néant, ou presque. Je n’arrive pas à me revoir courir, jouer, pleurer. Je ne me souviens plus des ressentis. Sauf en de rares exceptions.
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Je me suis découvert une passion : raconter mon histoire, mon vécu actuel, mes peines, mes colères, mes galères, mes joies, mes peurs, mes questionnements, mes processus, sans aucun jugement, sans filtre, sans grande réflexion. Juste de l’instinct. En provenance de mon cœur. Mettre des mots sur tout ça, ça fait tellement de bien. J’en sors chaque fois plus sereine.
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Je suis une naïve de première. Pour moi, tout le monde est beau et gentil. J’ai toujours été comme ça. C’est naturel, je ne me force même pas. J’ai de la difficulté à accepter que certaines collègues, que je considère comme des amies, n’aient pas su agir de façon plus transparente. C’est comme ça que je l’ai vécu.
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On dit souvent que les enfants ne viennent pas au monde avec un manuel d’instruction. C’est vrai. Et même si ce manuel existait, je ne pense pas que les auteurs auraient pensé à écrire ce chapitre-là : « Comment fait-on pour accueillir avec la bienveillance nécessaire la peine de son petit homme alors qu’on sait pertinemment que rien ne pourra jamais le consoler ? »
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Les gens atteints de maladies dégé-nératives devraient pouvoir signifier leurs volontés anticipées avant de ne plus être capables de le faire. Sous une forme légalement acceptée. Et nous en avons jasé en masse. L’attaché de Mme McCann, Alexandre Lahaie, s’est joint à la discussion. Nous avons discuté du vieillissement de la population québécoise et de l’expérience de pays européens en matière d’aide médicale à mourir et de suicides assistés.
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J’ai beau avoir l’air d’une femme comme une autre, je suis atteinte d’une maladie qui affecte le cerveau. Et mes collègues le savent. Je peux comprendre qu’elles voulaient, consciemment ou non, veiller à la qualité de mon travail. C’est louable. Nous avions devant nous une situation atypique, rare, triste et déconcertante. Nous aurions bien pris un manuel d’instruction !
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Comment faire pour avoir confiance en l’avenir ? Se dire ça, dans ma situation, c’est mentir. C’est me mentir. C’est de l’hypocrisie, du déni, de l’hérésie.
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Malgré la douleur et l’anxiété qui me rongent l’intérieur. Malgré la peur qui revient toujours. Il faut continuer de vivre. Parce que. Pour mes enfants, mon homme, mi familia. Et pour moi. Parce que je veux vivre ! J’aime la vie mais là, j’ai de la difficulté à surmonter mes idées négatives. Si je veux être présente pour mes proches, je dois d’abord être capable de me gérer. Moi avant tout. Ben oui, ça a l’air évident. Mais je vous jure que ce morceau-là est le plus difficile à intégrer.
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Dans une société d’apparences et de réussites, il est devenu simplement impensable d’abandonner sa route pour bifurquer et prendre une pause éternelle. Pourquoi en finir, alors que d’autres se battent jour et nuit pour s’accrocher à la vie ? Une telle vérité se voit dure à avaler mais, pour certains, s’acharner à garder les yeux ouverts lorsque le monde n’est même plus beau à regarder est aussi ridicule que de mettre fin à une existence pleine d’espoir et d’avenir. Mais, au final, je ne t’en veux pas ; sans rancune.
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Je suis une femme qui s’émerveille constamment. C’est vraiment long, prendre une marche avec moi ! J’arrête pour regarder pousser les fleurs, j’admire les oiseaux et les belles maisons. Il y a tellement de beauté partout. Imaginez à quel point j’ai été gâtée en Italie. C’est encore plus beau que je l’imaginais. C’est grandiose !
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