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Critique de pompimpon


Maxime, jeune gendarme à la Brigade de Recherches d'Annecy, reprend son travail après deux mois d'absence.
Dès son retour, il est confronté aux changements intervenus durant ces soixante jours : nouvelle cheffe, la lieutenante Assia Larcher, nouvel adjudant-chef, Boris Pawlovski, qui a pris et son bureau et son binôme, l'adjudante Emma Leroy.
Mais voilà qu'on leur amène un homme s'accusant de meurtres, répétant en boucle : "Je les ai tous tués !" sans donner son identité. L'homme finit par écrire quatre noms sur une liste, seul indice dont les gendarmes devront se contenter pour se lancer sur sa piste.

Maxime va devoir composer avec ses propres difficultés, utiliser tout son savoir de synergologue diplômé et éviter les chausses-trappes tendues par un adjudant-chef qui ne semble pas lui vouloir que du bien.

C'est joliment ficelé, les personnages sont bien campés et leur course-poursuite contre le temps de la garde à vue déroule sans temps mort.
Les écrans de fumée destinés à nous brouiller le jugement ou à nous distraire de l'essentiel sont plutôt bien amenés, l'on assiste de très près aux recherches de Maxime et de ses collègues, et aux réflexions qui les motivent.

La gendarmerie nous change des brigades de police, même si, forcément, on y retrouve un langage et des façons de faire communs.

Que les faits se déroulent à Annecy et dans ses environs n'est pas anodin non plus, on échappe ainsi à un urbanisme de banlieue ou de grande ville si souvent au coeur des polars français.
Les descriptions du lac dans son écrin de montagnes et d'une météo exceptionnellement glaciale pour un premier jour de printemps, sont très soignées et permettent une immersion quasi-totale dans un univers à la fois familier et anxiogène juste ce qu'il faut.

Florian DENNISSON n'en est pas à son coup d'essai, on sent une plume qui s'affine et s'attache à la véracité de son récit. Son personnage principal n'est pas exempt de zones d'ombre, ô combien, les autres ont de l'épaisseur également. L'histoire se tient bien.
Quelques maladresses peuvent accrocher par moments, mais il ne faut pas perdre de vue l'essentiel : un bon policier pour nous mener par le bout du nez, "ça joue !" comme disent nos amis suisses (merci pour l'expression, Monsieur DENNISSON), c'est un moment de lecture à ne pas se refuser.

Merci à #floriandennisson et à #NetGalleyFrance pour ce partage !
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