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Critique de MaggyM
Alors qu'Aliénor prépare son mariage avec le fils du roi de France, Héloïse, sa dame de compagnie et amie, est inquiète car une fois Aliénor mariée, elle devra retourner à Angoulême et accepter comme époux celui que son père aura choisi.
Nous avons ici une romance médiévale fortement ancrée dans la réalité historique de l'époque, côté Cour. Aurélie Depraz a semble-t-il inventé son chevalier, Guillaume IV de Blois (à l'époque, tous les chevaliers ne s'appellent-ils pas Guillaume?) bien qu'elle le rattache de-ci de-là à Guillaume le conquérant et au roi d'Angleterre par des liens que je n'ai jamais pu vérifier, ce qui semble confirmer le personnage fictionnel. L'autrice nous propose donc une romance au déroulé assez classique, un mariage imposé, les deux protagonistes qui sont malgré tout attirés l'un par l'autre, la jeune femme naïve qu'y s'y refuse pourtant, etc, etc...
J'ai bien apprécié cette lecture et la plume de l'autrice, bien que tout cela ait mal commencé. En effet, dans le premier chapitre, court, j'ai relevé deux anachronismes énormes dans la langue parlée et je me suis dit que ça n'allait pas me plaire. Heureusement, le reste du roman ne tombe pas dans ce travers; au contraire, Aurélie Depraz a tenté de glisser des mots de l'époque tout au long de l'intrigue et ce, assez justement.
On sent que l'autrice s'est très documentée sur l'époque est ses moeurs. Ce qui nous donne des scènes assez réalistes mais aussi, de longs inventaires dont le contenu aurait du servir à l'autrice pour étoffer l'intrigue. Elle n'a pu s'empêcher, devant une table, de nous détailler toutes les victuailles; et au marché, tous les métiers et tous les étals y sont passés. le roman est court, et pourtant je pense que nous avons plus d'une dizaine d'inventaires ainsi décrits. Ce n'était pas désagréable en soi, ça n'a alourdi le récit qu'une fois ou deux, mais c'est autant d'occasions manquées pour enrichir l'intrigue au lieu de dresser de simples listes.
Malgré tout, on sent l'enthousiasme d'Aurélie Depraz à chaque page, la romance est jolie, le chevalier est un vrai gentleman, la futur comtesse gagne en maturité jusqu'à la fin et tout est bien qui finit bien !
Nous avons ici une romance médiévale fortement ancrée dans la réalité historique de l'époque, côté Cour. Aurélie Depraz a semble-t-il inventé son chevalier, Guillaume IV de Blois (à l'époque, tous les chevaliers ne s'appellent-ils pas Guillaume?) bien qu'elle le rattache de-ci de-là à Guillaume le conquérant et au roi d'Angleterre par des liens que je n'ai jamais pu vérifier, ce qui semble confirmer le personnage fictionnel. L'autrice nous propose donc une romance au déroulé assez classique, un mariage imposé, les deux protagonistes qui sont malgré tout attirés l'un par l'autre, la jeune femme naïve qu'y s'y refuse pourtant, etc, etc...
J'ai bien apprécié cette lecture et la plume de l'autrice, bien que tout cela ait mal commencé. En effet, dans le premier chapitre, court, j'ai relevé deux anachronismes énormes dans la langue parlée et je me suis dit que ça n'allait pas me plaire. Heureusement, le reste du roman ne tombe pas dans ce travers; au contraire, Aurélie Depraz a tenté de glisser des mots de l'époque tout au long de l'intrigue et ce, assez justement.
On sent que l'autrice s'est très documentée sur l'époque est ses moeurs. Ce qui nous donne des scènes assez réalistes mais aussi, de longs inventaires dont le contenu aurait du servir à l'autrice pour étoffer l'intrigue. Elle n'a pu s'empêcher, devant une table, de nous détailler toutes les victuailles; et au marché, tous les métiers et tous les étals y sont passés. le roman est court, et pourtant je pense que nous avons plus d'une dizaine d'inventaires ainsi décrits. Ce n'était pas désagréable en soi, ça n'a alourdi le récit qu'une fois ou deux, mais c'est autant d'occasions manquées pour enrichir l'intrigue au lieu de dresser de simples listes.
Malgré tout, on sent l'enthousiasme d'Aurélie Depraz à chaque page, la romance est jolie, le chevalier est un vrai gentleman, la futur comtesse gagne en maturité jusqu'à la fin et tout est bien qui finit bien !
