Je ne vais pas tomber dans les escaliers à chaque fois qu’Idiatou prendra son envol. C’est à elle que je dois couper les ailes. Comme ces oiseaux en voie de disparition qu’on est obligé de garder au sol dans des enclos. Tant qu’elle ne comprendra pas que le monde est une jungle, je la contraindrai puisque je ne peux pas la convaincre. Tout
sourire. Mon sourire de vieille dame blessée. Idiatou y est sensible.
Finie la spontanéité, je suis tournée vers mon but.