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Critique de MarianneDesroziers


Tristan vit avec Emma. Jeune couple, sans enfants, ils s'aiment. Tout pourrait être simple... mais dans ce cas-là il n'y aurait pas de livre. Emma envoie son homme à la chasse pour qu'ils s'intègrent au village. Avant, il y avait l'Eglise et la messe du dimanche pour se rapprocher des autres, se faire accepter par eux, aujourd'hui il reste la chasse, dit-elle à Tristan. Et lui, qui ne ferait pas de mal à une mouche, qui déteste cette ambiance vulgaire/virile des hommes entre eux, des chasseurs, y va, pour lui faire plaisir, parce qu'il ne veut pas la faire souffrir.
Lors de cette partie de chasse, il blesse (accidentellement) un lapin, le met dans sa gibecière, prie pour qu'il ne meurt pas. le lapin, tout droit sorti d'un livre de Lewis Caroll, échange avec Tristan : sur la vie des humains, sur celles de animaux, sur l'instinct, l'amour, la filiation, la mort. Qu'est-ce qui nous différencie des animaux ? La conscience de notre finitude ? La capacité d'aimer ? En tout cas, à écouter le récit de Tristan, le lapin est heureux d'être un lapin et pas un homme : tout est plus simple.

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