Le Masque de la Vérité touche enfin, ce n'est pas trop tôt, à l'essence même de cette série : la marque du Scorpion, la mystérieuse paternité et l'enjeu de pouvoir sous-jacent à ces mystères encore non résolus.
Sur ce neuvième tome, nous pouvons dire que
Stephen Desberg se reprend vraiment, en créant une profonde réflexion sur le scénario. Certains soubresauts scénaristiques, accompagnés par certaines mises en scène efficaces des cases, peuvent encore être vus comme confus, mais c'est déjà largement mieux utilisé que lors du tome précédent. A l'inverse de celui-ci justement, l'imbrication des différentes trames qui composent l'intrigue (et qui deviennent assez nombreuses désormais) se veut largement plus tendue et réfléchie : les premières pages où se mêlent habilement rêveries, flashbacks et présent bien réel sont tout bonnement parfaites ! du côté des dessins, rien à redire : ils sont toujours aussi bons, avec le virage assumé pris précédemment.
Un neuvième tome de qualité qui rassure en comparaison du huitième tome : il s'agit (enfin !) de traiter les origines du Scorpion dans la toile d'araignée tendue sur les intrigues papales à Rome.
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