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Critique de Erik_


Ce second tome se divise en trois parties en introduisant des personnages nouveaux dont un certain Verdier qui va jouer un grand rôle tout à la fin.

Je n'ai pas trop aimé par rapport au premier tome car il y a un autre découpage et sans doute beaucoup trop de personnages et d'autres qui passent aux oubliettes. J'ai senti comme un profond décalage et une césure par rapport au départ. Par exemple, le prologue reprend intégralement l'épilogue du précédent tome sans rien apporter de neuf avec un personnage assez fade pour mener l'enquête.

Bien sur, la lecture demeure toujours aussi plaisante grâce au dessin de Griffo qui excelle véritablement dans son art. J'ai bien aimé la premier récit bien qu'il se termine de façon dramatique pour la principale protagoniste. La télécratie est bien entendu pire que la démocratie. On ressent tout le malaise d'une société actuelle qui pourrait vite dans ces extrémités si elle y était aidée par certains événements provoqués.

On notera des trouvailles intéressante à l'image de cette rue Pétain dans un monde qui glorifie Hitler et qui considère que l'holocauste juif n'est qu'un détail de l'histoire. Puisse un parti ayant ces idées là ne plus jamais gouverné un pays.

Cependant, on voit bien qu'une révolution est toujours remplacé par un système encore pire que celui qu'on désirait remplacer. C'était d'ailleurs la conclusion du dernier « Hunger Game ». L'objectif est toujours de faire progresser la société vers un bonheur mais cela peut conduire à la privation des libertés et par conséquent à une régression.

Les lecteurs seront quand même déçus s'ils font la comparaison par rapport à ce que nous avait proposé Van Hamme. Il faut en faire abstraction si on souhaite en profiter. Parfois, il faut tourner la page et laisser place à la nouveauté. C'est une lecture instructive qui invite quand même à des réflexions tout à fait intelligentes sur le devenir de nos sociétés.
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