AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Erik_


Ce n'est pas la collection des « Sept » mais cela aurait pu l'être car nous avons bien sept pèlerins en route vers la Terre Sainte pour retrouver ce qu'ils ont perdu. Encore faut-il que Dieu accepte d'exhausser leurs voeux !

La moralité de ce récit est basé sur l'argent qui doit être acquis honnêtement. En effet, la rédemption ne s'achète pas par de l'argent mal acquis car cela ne ferait qu'empirer les choses.

Le ton est léger et cela donne un caractère assez humoristique à ce récit se passant durant l'époque des croisades. Cela fait un peu fable pour petits et grands avec des thèmes qui demeurent universels comme la vie, la mort, la rédemption, l'injustice, la tolérance.

Les sept personnages aussi divers soit-il (quatre humains, un cheval, un perroquet et enfin un chat) sont en quête initiatique pour construire un avenir serein ou pour le moins une vie restaurée. Il faut dire que l'époque n'est pas facile pour les pauvres gens surtout s'ils sont différents. On peut vite terminer sur un bûcher.

L'auteur va faire référence indirectement à une doctrine selon laquelle une même âme peut animer successivement plusieurs corps (humains ou animaux). Bref, c'est un transvasement d'une âme dans un autre corps qu'elle va animer. D'où un chat ou un perroquet et un cheval qui parlent.

Le graphisme est assez particulier avec un dessin composé de couleurs assez vives et parfois chaudes qui donnent une autre impression du Moyen-Age. le rendu est assez surprenant car c'est un mélange de pastel et de gouache. On appréciera le charme tendre de l'ensemble ainsi que la beauté des planches de ce premier tome introductif.

Le scénariste Stephan Desberg s'éloigne un peu de ses standards habituels pour nous faire une autre proposition de récit onirique. C'est assez sympa si on aime le genre médiéval fantastique.

Au final, un album qui a une véritable consistance spirituelle derrière une apparente légèreté. J'en profite également pour remercier l'éditeur Bamboo (collection Grand Angle) ainsi que Babélio pour cette BD acquise fort honnêtement via une masse critique privilégiée.
Commenter  J’apprécie          620



Ont apprécié cette critique (57)voir plus




{* *}