>
Critique de Lune
« Du 14 juillet 1789 au 21 octobre 1796 » : 2918 exécutions des deux sexes de tous bords.
Reposant sur les témoignages, journaux intimes, les écrits apocryphes de Henri-Clément Sanson, l'histoire construite par François-Henri Deserable de l'Histoire de ces périodes (avant, pendant et après la Révolution française) où les têtes pouvaient tomber pour un simple désaccord d'idées amène non seulement des découvertes historiques mais également une réflexion sur la peine de mort.
Sanson parle, raconte parfois dans un langage qui s'embrouille, donne une image humanisée de l'exécuteur en la personne de ceux qui le précédèrent puis de lui-même en troisième partie.
Il nous présente les exécutions les plus célèbres : le chevalier de la Barre (vingt ans! - ignominie), Louis XVI, Marie-Antoinette (abjection d'un témoignage), Madame Roland, Charlotte Corday, Danton, Robespierre, Fouquier-Tinville (horrible personnage) et tant d'autres.
Dans ce livre paru sous le Second Empire, il relate des extraits de témoignages aux procès expéditifs et orientés.
Un nom touche particulièrement, celui de Lesurques (affaire du courrier de Lyon), sa mort injuste, ses conséquences, une remise en question de la justice, la notion d'erreur judiciaire, marquent l'esprit.
Pas d'appesantissement sur les horreurs : la torture avant la Révolution (la torture subie par Damiens le régicide est un exemple de ce qui se pratiquait), l'arrivée de Guillotin et le changement dans la mort ordonnée (après la hache, la guillotine). Nous découvrons la préparation et le chemin emprunté depuis la Conciergerie et la présence d'un peuple en délire, manipulé, tout à ses haines gratuites ou pas, allant jusqu'à l'avilissement et la démesure sans nom.
La fierté ou l'anéantissement des condamnés, leurs dernières paroles, l'attitude, les pensées de l'exécuteur, tout nous est décrit par Charles-Henri Sanson dont les souvenirs connurent un succès lors de sa parution, succès qui changea le regard sur le rôle joué par cette famille.
Livre riche sur ces périodes dures, épouvantables, injustes souvent.
Le style de l'exécuteur brouillant parfois la lecture montre un Sanson qui n'était pas un écrivain et qui fut aidé par d'autres (on parle De Balzac???).
Sur base des mémoires des Sanson, dans une présentation originale, François-Henri Deserable montre et démontre la barbarie de la peine de mort et nous éclaire sur ces moments historiques terrifiants.
Reposant sur les témoignages, journaux intimes, les écrits apocryphes de Henri-Clément Sanson, l'histoire construite par François-Henri Deserable de l'Histoire de ces périodes (avant, pendant et après la Révolution française) où les têtes pouvaient tomber pour un simple désaccord d'idées amène non seulement des découvertes historiques mais également une réflexion sur la peine de mort.
Sanson parle, raconte parfois dans un langage qui s'embrouille, donne une image humanisée de l'exécuteur en la personne de ceux qui le précédèrent puis de lui-même en troisième partie.
Il nous présente les exécutions les plus célèbres : le chevalier de la Barre (vingt ans! - ignominie), Louis XVI, Marie-Antoinette (abjection d'un témoignage), Madame Roland, Charlotte Corday, Danton, Robespierre, Fouquier-Tinville (horrible personnage) et tant d'autres.
Dans ce livre paru sous le Second Empire, il relate des extraits de témoignages aux procès expéditifs et orientés.
Un nom touche particulièrement, celui de Lesurques (affaire du courrier de Lyon), sa mort injuste, ses conséquences, une remise en question de la justice, la notion d'erreur judiciaire, marquent l'esprit.
Pas d'appesantissement sur les horreurs : la torture avant la Révolution (la torture subie par Damiens le régicide est un exemple de ce qui se pratiquait), l'arrivée de Guillotin et le changement dans la mort ordonnée (après la hache, la guillotine). Nous découvrons la préparation et le chemin emprunté depuis la Conciergerie et la présence d'un peuple en délire, manipulé, tout à ses haines gratuites ou pas, allant jusqu'à l'avilissement et la démesure sans nom.
La fierté ou l'anéantissement des condamnés, leurs dernières paroles, l'attitude, les pensées de l'exécuteur, tout nous est décrit par Charles-Henri Sanson dont les souvenirs connurent un succès lors de sa parution, succès qui changea le regard sur le rôle joué par cette famille.
Livre riche sur ces périodes dures, épouvantables, injustes souvent.
Le style de l'exécuteur brouillant parfois la lecture montre un Sanson qui n'était pas un écrivain et qui fut aidé par d'autres (on parle De Balzac???).
Sur base des mémoires des Sanson, dans une présentation originale, François-Henri Deserable montre et démontre la barbarie de la peine de mort et nous éclaire sur ces moments historiques terrifiants.
