Comme d'habitude, je ne savais rien du bouquin, très vite j'ai pressenti, mon ventre a compris avant mon cerveau. Je m'arrêtais pour relire un extrait de Bérénice ou de
Faulkner, j'allais écouter la prière de Brassens, jouer quelques pièces de Ravel, je sortais pour admirer le coucher de soleil. Page 90 en 1h30 de lecture, pas vraiment normal et puis le sujet m'a explosé à la figure et j'ai refermé le livre.
Ce n'est pas un livre sur la mort ou le deuil c'est un livre sur le souvenir, la survivance, le refus de lâcher-prise, l'obstination têtue...
J'ai réussi à le finir. Toute une partie assez oiseuse sur la sexualité parentale, une écriture assez poétique mais beaucoup trop de citations et un humour déroutant.
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