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Critique de coquinnette1974


Je remercie chaleureusement Mélanie Desforges pour l'envoi, en service presse, de son recueil de nouvelles : Promenons-nous tant que la mort n'y est pas.
Franck en a sa claque du monde littéraire. Il n'a qu'une envie : Jeter sa plume d'écrivain et en finir avec tout ça. C'est sans compter sur son éditeur qui lui impose un dernier ouvrage.
C'est donc décidé, Franck écrira un recueil de nouvelles et ce malgré les réticences de son agent.
Six nouvelles d'horreur. Six nouvelles inspirées par ses propres démons et à l'issue de tout ça, il y aura le feu d'artifice. le grand final....
Franck est le fil rouge de cet ouvrage, ce qui rend ce recueil original. Dans un sens... l'auteur est Franck, pas Mélanie ;)
Cet homme est un peu barré, il a un univers bien à lui et il n'est pas tout seul dans sa tête lol
Ses nouvelles sont à son image, ce qui m'a captivé car j'aime l'horreur, et parfois j'ai sacrément frissonné.
Il y a en fait sept nouvelles dans ce recueil, une entrecoupé qui nous présente Franck ; et six écrites de sa main.
Le suicide ouvre le bal. On suit un homme qui a un drôle de comportement... C'est surprenant, je ne m'attendait pas à commencer ainsi. Cela commence doucement dans l'horreur, avant de s'accélérer, et ça promet de très bonnes choses pour la suite :)
Nous retrouvons Franck, avant de découvrir La faim, qui nous emmène... parmi les zombies. J'aime bien les nouvelles mettant en scène ce genre de personnages, c'est bien écrit, bien ficelé et ça fonctionne parfaitement. Il n'y a rien de nouveau mais j'ai passé un bon moment de lecture, c'est le principal.
Avec toi, je ne suis plus seule est mon texte préféré. Il met en avant la jeune Eve, lycéenne qui ne connaît pas sa mère. Son père est très mystérieux, leur vie est pleine de non-dits. Eve est une jeune fille attachante, qui va assister à de drôles de phénomène suite à un accident de voiture. On bascule doucement mais sûrement dans l'horreur, avec une fin qui m'a fait dresser les cheveux sur la tête ! C'est excellent, vraiment, et j'ai adoré ma lecture.
La couleur du passé, c'est l'histoire d'une maison abandonnée. Abandonnée par les humains, certes, mais est t-elle vraiment vide....
Court mais là encore efficace, j'ai bien aimé.
La mort a de l'humour est une nouvelle dérangeante car c'est l'histoire d'un sale virus.. ce qui m'a mise un peu (voir très) mal à l'aise. Il faut bien avouer que ce n'est pas vraiment le genre de chose que j'ai envie de lire en ce moment à cause du covid ! C'est tristement d'actualité... et ça fait froid dans le dos car quelque part, fiction et réalité se rejoignent...
Mais en toute objectivité, c'est une très bonne nouvelle, le sujet est parfaitement traité.
Malheureusement, réalité et fiction se rejoignent trop à mon goût. Il y a le confinement, la réaction des gens dans les grandes surfaces, c'est criant de vérité puisque même si de nombreuses choses dans cette nouvelle sont inventés il y a un sacré fond de vérité, c'est trop frais dans mon esprit.
Dans d'autres circonstances, j'aurai adoré cette nouvelle, extrêmement bien ficelée. Mais là, du coup, ça coince un peu.
Nous retrouvons Franck.. qui ne vient pas fort...
Vient ensuite le train. Et je ne dirais rien dessus ! C'est un texte fort, je ne m'attendait pas à ça en découvrant cet homme, qui monte dans un train... C'est... waouh ! L'écriture est pertinente, c'est un texte percutant et j'ai adoré ma lecture.
Pour finir, nous avons des nouvelles de Franck. Comme je le disais plus haut, ses interventions forment une nouvelle, c'est très intéressant et très bien trouvé.
Promenons-nous tant que la mort n'y est pas est un très bon recueil, chaque texte est de qualité, j'ai frissonné à de nombreuses reprises. La plume de Mélanie Desforges est très parlante, et je suis ravie de la découverte.
C'est avec un immense plaisir que je mets quatre étoiles et demie à cet ouvrage, que je vous invite à découvrir à votre tour.
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