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EAN : 978B08BV14M6M
225 pages
(11/07/2020)
4.48/5   26 notes
Résumé :
Franck en sa claque du monde littéraire. Il n'a qu'une envie: Jeter sa plume d'écrivain et en finir avec tout ça. C'est sans compter sur son éditeur qui lui impose un dernier ouvrage.
C'est donc décidé, Franck écrira un recueil de nouvelles. Six nouvelles d'horreur. Six nouvelles inspirées par ses propres démons et à l'issue de tout ça, il y aura le feu d'artifice. Le grand final.
Que lire après Promenons-nous tant que la mort n'y est pasVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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sur 26 notes
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Je remercie chaleureusement Mélanie Desforges pour l'envoi, en service presse, de son recueil de nouvelles : Promenons-nous tant que la mort n'y est pas.
Franck en a sa claque du monde littéraire. Il n'a qu'une envie : Jeter sa plume d'écrivain et en finir avec tout ça. C'est sans compter sur son éditeur qui lui impose un dernier ouvrage.
C'est donc décidé, Franck écrira un recueil de nouvelles et ce malgré les réticences de son agent.
Six nouvelles d'horreur. Six nouvelles inspirées par ses propres démons et à l'issue de tout ça, il y aura le feu d'artifice. le grand final....
Franck est le fil rouge de cet ouvrage, ce qui rend ce recueil original. Dans un sens... l'auteur est Franck, pas Mélanie ;)
Cet homme est un peu barré, il a un univers bien à lui et il n'est pas tout seul dans sa tête lol
Ses nouvelles sont à son image, ce qui m'a captivé car j'aime l'horreur, et parfois j'ai sacrément frissonné.
Il y a en fait sept nouvelles dans ce recueil, une entrecoupé qui nous présente Franck ; et six écrites de sa main.
Le suicide ouvre le bal. On suit un homme qui a un drôle de comportement... C'est surprenant, je ne m'attendait pas à commencer ainsi. Cela commence doucement dans l'horreur, avant de s'accélérer, et ça promet de très bonnes choses pour la suite :)
Nous retrouvons Franck, avant de découvrir La faim, qui nous emmène... parmi les zombies. J'aime bien les nouvelles mettant en scène ce genre de personnages, c'est bien écrit, bien ficelé et ça fonctionne parfaitement. Il n'y a rien de nouveau mais j'ai passé un bon moment de lecture, c'est le principal.
Avec toi, je ne suis plus seule est mon texte préféré. Il met en avant la jeune Eve, lycéenne qui ne connaît pas sa mère. Son père est très mystérieux, leur vie est pleine de non-dits. Eve est une jeune fille attachante, qui va assister à de drôles de phénomène suite à un accident de voiture. On bascule doucement mais sûrement dans l'horreur, avec une fin qui m'a fait dresser les cheveux sur la tête ! C'est excellent, vraiment, et j'ai adoré ma lecture.
La couleur du passé, c'est l'histoire d'une maison abandonnée. Abandonnée par les humains, certes, mais est t-elle vraiment vide....
Court mais là encore efficace, j'ai bien aimé.
La mort a de l'humour est une nouvelle dérangeante car c'est l'histoire d'un sale virus.. ce qui m'a mise un peu (voir très) mal à l'aise. Il faut bien avouer que ce n'est pas vraiment le genre de chose que j'ai envie de lire en ce moment à cause du covid ! C'est tristement d'actualité... et ça fait froid dans le dos car quelque part, fiction et réalité se rejoignent...
Mais en toute objectivité, c'est une très bonne nouvelle, le sujet est parfaitement traité.
Malheureusement, réalité et fiction se rejoignent trop à mon goût. Il y a le confinement, la réaction des gens dans les grandes surfaces, c'est criant de vérité puisque même si de nombreuses choses dans cette nouvelle sont inventés il y a un sacré fond de vérité, c'est trop frais dans mon esprit.
Dans d'autres circonstances, j'aurai adoré cette nouvelle, extrêmement bien ficelée. Mais là, du coup, ça coince un peu.
Nous retrouvons Franck.. qui ne vient pas fort...
Vient ensuite le train. Et je ne dirais rien dessus ! C'est un texte fort, je ne m'attendait pas à ça en découvrant cet homme, qui monte dans un train... C'est... waouh ! L'écriture est pertinente, c'est un texte percutant et j'ai adoré ma lecture.
Pour finir, nous avons des nouvelles de Franck. Comme je le disais plus haut, ses interventions forment une nouvelle, c'est très intéressant et très bien trouvé.
Promenons-nous tant que la mort n'y est pas est un très bon recueil, chaque texte est de qualité, j'ai frissonné à de nombreuses reprises. La plume de Mélanie Desforges est très parlante, et je suis ravie de la découverte.
C'est avec un immense plaisir que je mets quatre étoiles et demie à cet ouvrage, que je vous invite à découvrir à votre tour.
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Il y a quelques temps, j'ai découvert mon premier recueil de nouvelles où les textes étaient insérés dans une histoire plus globale. J'avais été très emballée par cette façon de faire, aussi j'ai été immédiatement séduite par l'idée proposée par l'autrice ici. Nous rencontrons donc Franck, un écrivain qui n'en peut plus des cases dans lesquelles chaque auteur est inséré pour plaire au plus grand nombre et qui souhaite arrêter tout cela.

Ne se retrouvant plus dans ce système, obnubilé par des histoires bien plus sombres et glauques que celles qui sont attendues de lui et devant rendre à tout prix un dernier ouvrage, il décide de se lancer dans LE projet de sa vie avec la rédaction d'un recueil de nouvelles. Mais pas n'importe quelles nouvelles... Des histoires sombres, terrifiantes, glaçantes; autant dire qu'il va nous plonger fortement dans la noirceur de l'âme humaine, tout en nous conduisant inexorablement vers son grand final.

La première nouvelle, "Le Suicide", nous plonge dans le quotidien d'un personnage qui essaie de tenir le coup dans sa vie comme il peut. Alors qu'il sombre petit à petit dans un état dépressif, il va perdre totalement pied pour devenir effrayant et nous montrer une autre face de lui-même qui fait peur. C'est une réelle plongée dans la folie qui nous est proposée et qui nous happe du début à la fin, nous laissant à peine le temps de respirer, tellement le récit est palpitant et glauque. Un vrai régal!

"La Faim" nous conte la vie dans un monde envahi par les zombies, ou quand la faim tenaille les survivants et les pousse à trouver des solutions. Mais manger ne s'avère plus aussi simple dans ce monde où le danger rôde à chaque coin de rue et cela demande un grand niveau d'adaptation et d'instinct de survie. C'est une nouvelle très courte dont la fin réussit à nous surprendre et à nous proposer un rebondissement intéressant.

"Avec toi, je ne suis plus seule" nous plonge dans la vie d'Eve, une vie qui semble idyllique, mais qui va devenir un vrai cauchemar alors qu'une étrange petite fille va apparaître dans sa vie. Qui est-elle? Que lui veut-elle? Des secrets enfouis depuis longtemps vont commencer à refaire surface et la vérité vous fera frémir. Il n'y a pas à dire, la conclusion de cette nouvelle nous glace le sang.

"La Couleur du passé" ou quand une bâtisse se dévoile à nous et montre que son âme continue encore et toujours de vivre, quels que soient les événements et ce, malgré le temps qui passe. Une nouvelle assez courte qui présente une narration différente et intéressante.

"La Mort a de l'humour" nous emmène au coeur d'un récit qui ne peut pas nous laisser indifférent face à ce que nous vivons actuellement. Alors qu'un virus se propage au Brésil, l'auteur nous montre comment à travers des mensonges, une politique de l'autruche et des réflexions humaines bien trop présentes malheureusement, un virus peut conduire à une situation de non retour complet... C'est effrayant tellement c'est réaliste... Cela fait froid dans le dos et nous rappelle à quel point nous sommes bien peu de choses.

​"Le train" est la nouvelle la plus glaçante à mon sens. Elle nous emporte au coeur d'événements qui rappellent des faits historiques passés horribles et qui nous ont marqué à jamais. En nous plongeant dans la fuite d'un des protagonistes, nous plongeons dans ses pensées, dans ses idées concernant la "vermine", dans les horreurs qu'il a perpétrées... le voyage qu'il va entreprendre va l'emmener vers un endroit dont il n'a pas idée et le conduire à montrer toute sa vraie nature. C'est une nouvelle percutante, troublante, glaçante, avec un final qui fait froid dans le dos et qui montre certaines facettes bien noires de l'être humain. C'est la nouvelle number one de ce recueil pour moi.

En bref, j'ai adoré la façon dont est construit cet ouvrage et j'ai beaucoup aimé découvrir en toile de fond la vie de Franck, même s'il aurait pu prendre une place plus importante dans le roman. Les nouvelles, quant à elles, sont d'excellente qualité et nous plongent dans des récits glaçants à souhait.
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Ah ce recueil me faisait de l'oeil depuis longtemps ! J'avais envie de le lire, c'est parti !
Directement, on est dans l'ambiance. Que ce soit le langage, l'accrochage à Franck et à ses problèmes, et quand on est auteur un certain lien se crée entre nous. le début m'a particulièrement plu. C'est incisif, percutant, on a du mal à lâcher ! On alterne entre Franck et les nouvelles ce qui permet de sortir parfois la tête de l'eau avant d'avoir l'impression qu'on nous l'enfonce de nouveau. 6 nouvelles, mais avec les interventions de Franck c'est bien plus, pour notre plus grand plaisir !
Chaque nouvelle a une longueur qui lui est propre, on ne sait pas quand ça se termine, et tant mieux. le fait que le sommaire soit à la fin est une bonne idée, pour le coup j'ai laissé filer xD !
Pas mal de thèmes, parfois sombres, sont abordés et le raccord avec le titre est parfait : venez vous promener, tournez à gauche ou à droite, c'est au choix, mais soyez du voyage !
Le Suicide
Entre les TOCs et les tableaux mortels (scènes décrites, sang) comme je les appelle, nous faisons la rencontre d'un individu sur la corde raide. Est-ce réel ou imaginaire ? Marc va mal. On lui prescrit des médicaments, du repos, mais ce n'est pas suffisant. le titre laisse présager le pire et on brasse d'autres thèmes sombres. le burn-out, dépression, angoisses, maltraitance animale, comportement déviant pour ne rien spoiler d'autre. Nouvelle pour laquelle à titre personnel, il y eut une sorte d'écho, j'ai apprécié cette prise aux tripes. Lue très rapidement malgré quelques accrocs, ce fut une belle claque !
La Faim
Nouvelle plus courte que la précédente, c'est pas un mal au contraire, ça change ! Nous faisons la rencontre de quelqu'un, le nom n'est pas important, qui doit survivre. L'horreur sera au rendez-vous, mais surtout le côté apocalypse zombie. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Quand la faim nous tenaille, il faut bien se mettre quelque chose sous la dent. Attention, encore une fois, on ne se contentera pas à la nourriture habituelle disons. J'ai adoré le point de vue de cette nouvelle, même si la chute ne m'a pas surprise.
Avec toi, je ne suis plus seule
Eve est une jeune fille populaire qui habite avec son père. Elle se questionne énormément sur ses origines, mais, même si ce thème est intéressant, il n'est pas majeur dans cette histoire. On comprend l'intrigue très vite puisqu'une fillette vêtue bizarrement va apparaître… Nouvelle fantastique avec un fantôme qu'on a plus envie d'éviter qu'autre chose ! Encore une fois, l'intrigue cache plus de complexité qu'il n'y paraît. Au début, oki bon je sens la chute et aaaaah en fait y a ça ! Bon twist, bien dommage qu'Eve n'a pas pu « conclure ». Des thèmes encore difficiles sont abordés avec justesse et je trouve qu'on n'en parle pas assez. Cette nouvelle est plus longue que la précédente, mais franchement 30 pages de plus ne m'auraient pas dérangée.
La Couleur du passé
Nouvelle très courte avec une chute sans surprise mais agréable. On part en exploration, dans une maison où tout est resté figé. Après, si tout était calme, ce ne serait pas drôle. Pour rien spoiler je m'arrête là. La couleur qui me ramène au passé ? Sépia évidemment… Pourquoi je l'ai lu aussi vite celle-ci ?!
La Mort a de l'humour
On reprend avec une nouvelle plus longue qui présente une alternance de lieux, entre le Brésil et la France avec une chronologie affichée. Très importante. Entre Aaron et Ludovic, quel est le lien ? Histoire qui aura sûrement un écho actuel disons, surtout dans la gestion d'une certaine crise, mais il faut voir au-delà. Les préoccupations de Ludo qui n'est peut-être pas fait pour la vie d'adulte ou encore un ministre de la santé qui ne maîtrise plus rien du tout ?
En apparence commune, cette nouvelle brasse aussi l'individualisme, le pouvoir, la stratégie sans rien spoiler, pour sûr !
Entre le virus, confinement et vie en colocation, j'ai adoré la chute même si j'aurais vu plus Elodie que Ludo histoire d'étonner sur la fin !
Le Train
On se demande bien s'il y a un lien avec la précédente d'abord vu l'idée du gouvernement. Une menace qui plane ? Oui, le Gouvernement va s'effondrer, que vont devenir les bourreaux ? Ceux qui ont « travaillé » dans les camps ? Il faut à tout prix devenir quelqu'un d'autre, ce sera Michel. Un dernier voyage avant d'être un homme bien. Juré ! Bon il tombe sur une enfant, pourquoi pas. Après, je m'attendais à plus encore. C'est bien dans l'ensemble et l'emprise psychologique, rien à dire. On y est !
Les parties avec Franck
Aaaaah, ça c'est le point originalité de ce recueil. le liant nécessaire à toute recette de cuisine, cette cohérence qui nous fait adhérer à la lecture du début à la fin : Franck. On commence avec lui et on termine avec lui, la boucle est bouclée ou plutôt la rédaction d'un recueil. Enfin, je ne vais pas tout spoiler, j'aurais aimé en savoir plus sur cet être torturé, cet auteur dont la flamme revit avant…
Je m'attendais à cela, c'est logique et maîtrisé. Une bonne lecture !
J'ai apprécié le ton de l'ouvrage, que ce soit au niveau des personnages, du langage ou des thèmes brassés. Bordel l'univers est immense et c'est parfois jouissif d'être dans certaines têtes. La plume est agréable et la construction du recueil original.
J'ai moins apprécié les répétitions, les abus de mais.
La suite sur ma page !
Lien : https://www.facebook.com/mar..
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Hey hoo ! J'viens de terminer le premier livre de Mélanie Desforges, un recueil horrifique. J'me l'suis payé pour dire de faire une ba… non j'déconne. J'voulais découvrir l'auteure derrière la nana que je poursuis sur les réseaux. Et j'vais vous dire, j'suis pas déçue pour un sous !

Je m'attendais à quelque chose de bon, après avoir joué et perdu contre elle dans des concours sur Twitter. Mais au final, c'est même meilleur que bon !

Mélanie elle nous a sorti un speech à la Inception. Un recueil dans un recueil les gens, si si ! On suit Franck dans sa quête du p**** de roman, du dernier livre, son oeuvre d'adieu en quelque sorte. Et il en ressort une explosion de nouvelles toutes aussi bien construites les unes que les autres, tout en suivant Franck dans son délire, entre ses addictions, sa vie amoureuse, sa déchéance.

J'ai vraiment, vraiment aimé ses nouvelles (de Franck ? de Mélanie ? que sais-je ? m'a retourné la tête rholala) Imaginatives, surprenantes aussi (pour deux d'entre elles je m'attendais pas au twist final, ce qui prouve la bonne construction de ses récits)

On navigue dans ce recueil entre folie et zombies, entre pandémie et poésie (je pense notamment à la nouvelle sur le manoir qui m'a énormément plue), enfer et esprits… Un savoureux mélange bien maîtrisé !

Surfant sur des faits d'actualités ou du passé, ou encore dans l'imaginaire tout simplement, les éléments sont mis en place sobrement, simplement, à la portée de tous tout en restant dans une sphère appréciée des aficionados du genre horrifique, j'veux dire, c'est simple mais c'est pas enfantin non plus. C'est vraiment une lecture fluide, tout autant que la plume qui a rédigé ce trésor. Dégoût, rires, malaise ou encore surprise, les émotions ne manquent pas et sont bien traduites.

C'est vraiment une belle découverte, surtout pour moi qui suis une dévoreuse de nouvelles, j'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec Barker pourr la fluidité du texte et l'imaginaire horrifique et … vous allez rire… moi-même pour le côté simple et l'humour noir, le sarcasme… (bah quoi… j'dis s'que j'veux, c'est ma critique)

En bref : pépite ou pas pépite pour reprendre l'auteure ? Bah PEPITE avec un grand P (et pas pet oké) ! Je suis totalement fan !
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"Promenons-nous tant que la mort n'y est pas" est un recueil de nouvelles indépendantes les unes des autres. Elles intègrent un récit plus global, un fil rouge qui apporte de la profondeur au roman. "Promenons-nous" est une oeuvre hybride et cohérente. Ne vous arrêtez pas à sa forme particulière, vous rateriez une belle surprise.

L'histoire :
Franck, auteur qui n'a plus le goût d'écrire, doit fournir un roman pour répondre aux attentes de son éditeur et de son agent. Il finit par capituler ; Oui il écrira, mais cela ne sera pas un roman insipide. Il présentera à ses lecteurs un recueil de nouvelles qui lui ressemble. Elle seront dérangeantes et tourmentées.

Mon avis :
"Promenons-nous pendant que la mort n'y est pas" est une oeuvre hybride. Une nouveauté pour moi. Cependant, sa lecture est fluide ; son genre à part ne m'a pas dérangé. La forme peut paraître surprenante mais elle sert le récit.

Dès les premières pages, j'ai eu l'impression d'être dans la tête de Franck, cet auteur torturé accro aux médocs. C'est drôle, je l'ai imaginé comme Docteur House !

La première nouvelle, je l'ai reçue comme un coup de poing en pleine tête, une plongée dans l'horreur et les abysses de l'âme humaine. La tension est présente à chaque ligne.

Au cours de ma lecture de la 2ème nouvelle, j'étais plus mitigée. L'histoire était plus lente, mais la 1ère histoire me hantait encore ! Quelle erreur de la part. le twist final a eu raison de moi. Mission accomplie !

Dans la 3ème, un accident va bouleverser la vie d'une lycéenne. L'auteure, par la plume de Franck, prend un malin plaisir à faire souffrir son héroïne.

Je pense que la 4e histoire est celle qui m'a le plus touchée. Un bel OVNI dans ce recueil. Il s'agit d'un récit posé où l'on prend son temps. J'ai eu l'impression d'aller faire une Urbex avec mon sac à dos et mon appareil photo, prête à croiser des personnages comme Mary & Matthew Crowley (Downton Abbey) au détour d'un couloir, de gravir un escalier majestueux… J'ai ressenti l'émotion des pierres et des hommes. Très gros coup de coeur pour l'historienne que je suis.

La 5ème nouvelle m'a fortement mis mal à l'aise. La tension est présente au cours du récit. Mes angoisses liée à mon vécu se sont emballées …

Enfin, je vais vous parler d'un détail, d'une scène présente dans la dernière nouvelle. Les protagonistes et Michel (le personnage principal) sont dans un wagon. Ils s'observent, se dévisagent, se jugent. J'ai retrouvé ce genre d'ambiance présent chez Agatha Christie dans “Les Dix Petits Nègres”.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
 Écrire est égal à fric, fric est égal à nana et donc par extension à baise et alcool. Vous n'écrivez plus pour le plaisir mais parce que c'est devenu indispensable pour votre libido et votre portefeuille. En fait, vous n'écrivez plus du tout par plaisir, vous en êtes même carrément dégoûté. Vous repensez à ce petit con que vous étiez et qui hurlait à tous ceux qui voulaient bien l'écouter "Ouais, moi, je sus écrivain. Je vis de ma passion, très peu pour moi la vie d'esclave, enchaîné à mon patron. Je veux vivre, je veux garder ma liberté" (à lire avec une voix de bobo parisien). Ah,bah, il doit bien se marrer ce petit con maintenant.
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Tout à coup, comme par magie, une idée me vient. Et si, l'humanité perdait le contrôle et qu'on faisait tout ce qui nous passait par la tête sans jamais pouvoir se retenir ? Je crois que je tiens un truc là ! Je gribouille mes pensées sur un carnet, rapidement comme si j'avais peur qu'elles s'échappent de mon cerveau d'un moment à l'autre. [...]
En fait, je décide que je n'écrirai pas pour le public et l'argent, mais pou l'ivresse. Quitte à publier un dernier roman, autant le bâtir à travers ce livre. À la place de mon sempiternel roman policier, je vais enfin pondre un recueil de nouvelles d'horreur.
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Bah, finalement, je n'aurais pas été heureux si longtemps. Parce que même l'écriture a fini par ne plus faire effet. Je suis toujours aussi investi, mais ça a changé. Je ne ressens plus la liberté lorsque je clôture une séance d'écriture, je ne me sens pas plus léger. Par contre, je fais des crises d'angoisse quand je ne suis pas devant mon ordinateur.
C'est devenu une vraie drogue. Ça ne me procure plus aucun plaisir, mais si j'essaie de m'en passer, je vis une vraie crise de manque. Cœur qui s'emballe, tremblement, énervement, colère, panique, souffle qui déraille.
Une crise, quoi.
Putain, je suis un junkie. Un junkie littéraire.
[Franck]
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