Emule de la IIIe République, convaincue que l'école publique permettait d'obtenir le meilleur de chaque élève : liberté de pensée, de parole, fraternité, respect de la science et de la justice, droit à l'instruction gratuite, quelles que soient les capacités de chacun, sa notion de l'homme social et laïque, sa foi lui interdisaient tout autant de capituler.
- Je voulais tellement enseigner, or, je doute tous les jours de la valeur de mon enseignement, j'en ai perdu le goût. Je ne lis plus, je ne peins plus, je ne pense plus, j'effleure les tâches les plus indispensables, sans rien faire de bien, sans vivre, je ne suis plus ni une épouse ni une mère, je suis hébétée, rompue, cassée, inefficace à longueur de journée.