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Critique de LeoSurcouf


Un tsunami démographique de jeunes crétins dépendant aux écrans récréatifs déferle sur nos sociétés. Un complot politique, scientifique et industriel nous décérèbre. Des chercheurs scientifiques nous alertent.
Voici comment je croquerais le bouquin.
J'ai aimé ce livre pour son utilité. Mes enfants ont été élevés à des doses très modérées d'écrans récréatifs. Cette exposition était accompagnée et choisie avec une reflexion sur sa qualité. Par exemple, ma fille de 14 ans n'a toujours pas de smartphone.
Ce livre est donc venu conforter une stratégie éducative que nous avions choisie, suivant en ce sens les recommandations pédagogiques que nous avions déjà lu en 2011. La revue des articles scientifiques est appréciable. L'auteur nous fait bénéficier de sa culture scientifique en matière d'exposition aux écrans. Il explique et critique de nombreuses publications scientifiques sur le sujet. le livre comporte plus de 1000 références. Je ferait bon usage des mises en garde contre certains articles scientifiques et/ou leur vulgarisation dans les magazines.
Une certaine prudence est de mise certaines études n'ont pas la partialité ou la rigueur scientifique requise aux regards des enjeux.
Ceci dit, j'ai trouvé le ton un peu trop amer même si cela s'explique par les mensonges des industries et de leur chercheurs scientifiques et les perspectives sociologiques catastrophiques que la dépendance aux écrans génère. le titre avait le mérite d'être clair sur les intentions de l'auteur mais j'aurai aimé, plus de créativité, plus de pistes, plus de solutions. Il est nécessaire d'alerter mais il est aussi nécessaire d'imaginer des manières de nous adapter à ce phénomène anthropologique auquel nous assistons. Pour moi il manque ici à l'auteur de ce livre une hauteur émotionnelle. La compréhensible colère devrait se mâtiner pour mieux agir. Je me dit que la situation n'est sans doute pas aussi tranchée. Les victimes sont tout de même nos enfants, il y a forcément un espoir à trouver. Il faudrait pour moi un peu plus de poésie, d'optimisme, comme dans l'essai poétique de Michel Serres la «Petite poucette». .
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