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Critique de olivierchaillot


Ce qui m'a marqué en premier lieu, c'est que très rapidement, je me suis retrouvé projeté sur une scène de théâtre. Il est très facile de s'imaginer chaque scène, on est vraiment transporté dans le récit par les mots de l'auteure. Les dialogues sont savoureux, à hurler de rire. le ton est parfois doux, parfois piquant. Très souvent le verbe se fait poétique, l'auteure sait distiller de beaux mots bien pensés, de jolies métaphores (quelle imagination !) et faire venir à notre esprit de magnifiques images.

Les personnalités, fortes, s'imposent au fil du récit, et se font attachantes, toutes. L'ensemble est parfaitement équilibré, chacun est à sa place et joue son rôle.

C'est un roman moderne, cultivé, tant les références à d'autres arts sont légions.

Cécile réussit à faire se rencontrer des personnages sociologiquement incompatibles. Mais qui, par le fruit du hasard, vont s'unir... et changer. Elle nous fait prendre conscience que de la différence peut naitre l'union vers la réalisation d'un but commun. Les retournements de situation rythment le récit. La question des choix des trajectoires de vie, abordée dans sa dimension psychologique, est très bien pensée. Et la roman saupoudrée avec parcimonie.

J'ai beaucoup aimé sa façon de faire tomber les masques pour s'affranchir des normes socialement définies, des normes familiales... pour se rapprocher de son essentiel. Pour se retrouver face à la liberté d'être qui l'on veut.

Voilà, c'est un roman qui se déguste, comme un bon bordeaux, avec une petite tarte aux fraises surmontée de chantilly.

Dès que je l'ai fermé, bienheureux, ce roman m'a fait me poser une dernière question : Qu'est-ce que la lecture ? C'est un partage, une rencontre avec l'autre. C'est exactement ce qu'il m'a donné envie de faire. Alors merci infiniment pour m'avoir transmis cette envie. Pour terminer, mention spéciale à la tirade de Nora contre la mère Péach, j'en avais des frissons. Dernier mot, ce roman m'a fait penser à ces paroles de vianney : "y'a pas que les gènes qui font les familles, des humains qui s'aiment suffisent"
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