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Critique de Laurent81


Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle n'y va pas avec le dos de la cuillère, l'amie Virginie(que j'assimile à Rebecca dans le roman). Car lorsque Oscar, écrivain, publie un post la concernant sur les réseaux, sa réponse est cinglante : « Cher connard,
J'ai lu ce que tu as publié sur ton compte Insta. Tu es comme un pigeon qui m'aurait chié sur l'épaule en passant. C'est salissant, et très désagréable ».
Autant dire qu'entre ces deux, ce n'est pas l'amour fou. Pourtant…
Lui vient de se faire meetooïser par la jeune Zoé sur son blog, j'aime bien au passage le terme qui a selon moi quelques chances de figurer un jour dans le dictionnaire. Alors Rebecca, se gausse, le ridiculise, lui envoie quelques vérités à la figure, sans mettre de gants, et lui accuse le coup puis se relève, explique, tente de convaincre, se remet enfin en question, un véritable dialogue s'installe sous forme épistolaire, entrecoupé des billets de blog de la victime Zoé.
On y aborde différents sujets très actuels comme les questions de violences sexuelles, de toxicomanie, les réseaux dits sociaux sont également très présents ainsi que les mondes de l'édition et du cinéma, la célébrité ou encore la période du confinement et les différents courants du féminisme.
J'ai bien aimé le style décoiffant et le talent d'écriture de Virginie Despentes, j'ai préféré ce roman à Vernon Subutex ou à King Kong Théorie, cela dit c'est un peu une génération de bobos qui se regarde le nombril et qui aime bien couper les cheveux en quatre alors quand le personnage de Rebecca dit « plutôt crever que de faire du yoga », moi qui suis un adepte de cette discipline depuis vingt-cinq ans, j'ai envie de lui répondre que l'ego est soluble dans le yoga !!
Mais soyons honnête, j'ai passé de bons moments de lecture avec ces deux-là.

Challenge Multi-Défis 2023.
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