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Critique de oiseaulire


Ce recueil de douze nouvelles, seule oeuvre traduite en français de l'argentin Gustavo Dessal, dessine tout un monde, ordinaire et extraordinaire, de sentiments humains ; l'amour, conjugué sous toutes ses déclinaisons, en est sans doute le dénominateur commun : l'amour haine, l'amour admiration, l'amour dévoration, le premier amour, l'amour jusqu'au meurtre, l'amour parental ou filial, et aussi l'amitié, la solidarité, la vie qui continue malgré tout et ce qui reste d'humanité dans l'horreur des guerres...

L'un des textes échappe à l'expression des sentiments qui relient les êtres pour privilégier les sensations et une réflexion sur le temps qui s'écoule : il constitue une très belle méditation sur la nature du passé et son détachement presque simultané du présent, comme un vécu qui se dédouble immédiatement pour rejoindre une autre dimension... laquelle ?

Certaines de ces nouvelles m'ont plu davantage que d'autres, mais tout dépend du lecteur, forcément : une danseuse de Milonga qui aime les hommes cruels rencontre un jour l'amant idéal ; un homme réussit à voir le passé ; un jeune garçon est enfin approuvé par son père ; un soldat rencontre l'amour sur un champ de bataille.

Anne Goalabré a assuré la traduction de ces textes tendres dans un style simple aux puissantes évocations.
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