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Critique de MonsieurHyacinthe
L'on aurait pu attendre - du Roi des jeux de mots - un pêle-mêle de bonnes formules, une bataille de mots d'esprit, voire un trop-plein d'amphigouris. Nullement ! Sur la retenue, Raymond Devos tisse avec délicatesse un récit absurde, une métamorphose à la Kafka, sur fond de psychanalyse. Un mêli-mêlo tendre, de la passion courtoise, une préciosité dans les échanges humains. Cela fait grand bien.
Son héroïne, Elodie, ancien mannequin, fait tourner la tête de tous les hommes à ses pieds, du vétérinaire au médecin. Alors quand elle perd Vanessa, sa petite chienne tant aimée, le parterre de gentilshommes ne tarde pas à sonner à la porte pour soutenir cette beauté naïve.
Une écriture distinguée, légère, début XXème, façon Marcel Aymé, brodée avec intrigue et bons sentiments. Un bien sympathique moment.
Son héroïne, Elodie, ancien mannequin, fait tourner la tête de tous les hommes à ses pieds, du vétérinaire au médecin. Alors quand elle perd Vanessa, sa petite chienne tant aimée, le parterre de gentilshommes ne tarde pas à sonner à la porte pour soutenir cette beauté naïve.
Une écriture distinguée, légère, début XXème, façon Marcel Aymé, brodée avec intrigue et bons sentiments. Un bien sympathique moment.
