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Critique de Aelynah
Il ne m'a pas fallu beaucoup de pages pour découvrir le talent de la plume de l'auteur. Celui de nous faire ressentir dès les premiers mots l'effroi de cette famille dans cette maison si particulière.
Je suis persuadée que si le lecteur le lisait de nuit, le moindre grincement ou souffle étranger le ferait frissonner telle l'ambiance est décrite de façon réaliste. Pourtant à bien y regarder l'auteur ne fait que nous énoncer les faits que ces pauvres personnages vivent. Et pourtant on ressent l'ambiance, sa lourdeur dans les caractères vindicatifs et colériques des personnages. Ils sont stressés, tendus et leurs réactions en deviennent non plus nerveuses mais épidermiques.
Lorsqu'Alan, enquêteur spécialiste en phénomènes de hantises, arrive dans la maison d'Hélène, il s'attend à devoir mettre en avant son côté psychologue plutôt qu'envisager un véritable fantôme.
Pourtant il ne lui faut pas beaucoup de temps pour ressentir l'atmosphère lourde et sombre de la maison. Même lui, expérimenté des phénomènes troublants, ressent une certaine inquiétude.
Inquiétude que la météo tempestueuse et neigeuse de ce week-end ne va pas arranger ni la coupure d'électricité qui ne va pas manquer survenir.
A ce moment-là tout le contexte du roman est posé. Fantômes, drames, tristesse et émotions sont au rendez-vous. Nous entrons alors dans ce roman comme dans un huis clos. Les personnages sont tendus surtout depuis que Jean-Pierre, le père de famille est parti au matin du réveillon de la Saint Sylvestre. Il n'a ensuite donné de ses nouvelles que pour les rassurer de son arrivée sur place puis plus rien. Cela va donc faire une semaine que ces 2 femmes, Hélène la maitresse de maison et Mélanie, la domestique, ainsi que les enfants Peggy l'adolescente rebelle et Thomas le garçonnet de 5 ans vivent presque en autarcie, entourée de ces bruits et de ces apparitions fantomatiques.
La venue d'Alan va-t-elle leur permettre d'expliquer ces phénomènes ? Hélène le souhaite fortement. L'adolescente, elle, le prend pour un charlatan et est très agressive envers cet homme qu'elle considère comme un danger pour sa famille, le père étant absent.
Les pages se tournent et l'huis-clos nous enserre dans le doute, la douleur et l'appréhension. La tension monte et avec elle les découvertes et les effets de cette hantise. Alan n'en mène pas large face à ces cauchemars de la guerre 14/18 et cela rajoute une tension supplémentaire au spécialiste face aux évènements.
Jean-Marc Dhainaut signe là un roman magnifique. Car lorsque tous les éléments seront mis bout à bout, que le lecteur verra poindre la fin de l'énigme sous le regard stupéfait d'Alan, lui aussi ressentira toute l'émotion de cette histoire.
C'est un coup de coeur que ce roman pour la plume de l'auteur qui a su si bien manier le verbe et le sentiment en une mélopée pleine de magie et de mystère. Connaître le fin mot de l'histoire a été un véritable moment d'émotions pour Alan et le lecteur n'est pas en reste pour ce qu'elle met en avant de notre Histoire.
Merci donc aux éditions Taurnada, vos titres sont toujours de belles proses qui marquent le lecteur. Continuez ainsi à nous emporter sous la plume de vos auteurs de talent.
Je suis persuadée que si le lecteur le lisait de nuit, le moindre grincement ou souffle étranger le ferait frissonner telle l'ambiance est décrite de façon réaliste. Pourtant à bien y regarder l'auteur ne fait que nous énoncer les faits que ces pauvres personnages vivent. Et pourtant on ressent l'ambiance, sa lourdeur dans les caractères vindicatifs et colériques des personnages. Ils sont stressés, tendus et leurs réactions en deviennent non plus nerveuses mais épidermiques.
Lorsqu'Alan, enquêteur spécialiste en phénomènes de hantises, arrive dans la maison d'Hélène, il s'attend à devoir mettre en avant son côté psychologue plutôt qu'envisager un véritable fantôme.
Pourtant il ne lui faut pas beaucoup de temps pour ressentir l'atmosphère lourde et sombre de la maison. Même lui, expérimenté des phénomènes troublants, ressent une certaine inquiétude.
Inquiétude que la météo tempestueuse et neigeuse de ce week-end ne va pas arranger ni la coupure d'électricité qui ne va pas manquer survenir.
A ce moment-là tout le contexte du roman est posé. Fantômes, drames, tristesse et émotions sont au rendez-vous. Nous entrons alors dans ce roman comme dans un huis clos. Les personnages sont tendus surtout depuis que Jean-Pierre, le père de famille est parti au matin du réveillon de la Saint Sylvestre. Il n'a ensuite donné de ses nouvelles que pour les rassurer de son arrivée sur place puis plus rien. Cela va donc faire une semaine que ces 2 femmes, Hélène la maitresse de maison et Mélanie, la domestique, ainsi que les enfants Peggy l'adolescente rebelle et Thomas le garçonnet de 5 ans vivent presque en autarcie, entourée de ces bruits et de ces apparitions fantomatiques.
La venue d'Alan va-t-elle leur permettre d'expliquer ces phénomènes ? Hélène le souhaite fortement. L'adolescente, elle, le prend pour un charlatan et est très agressive envers cet homme qu'elle considère comme un danger pour sa famille, le père étant absent.
Les pages se tournent et l'huis-clos nous enserre dans le doute, la douleur et l'appréhension. La tension monte et avec elle les découvertes et les effets de cette hantise. Alan n'en mène pas large face à ces cauchemars de la guerre 14/18 et cela rajoute une tension supplémentaire au spécialiste face aux évènements.
Jean-Marc Dhainaut signe là un roman magnifique. Car lorsque tous les éléments seront mis bout à bout, que le lecteur verra poindre la fin de l'énigme sous le regard stupéfait d'Alan, lui aussi ressentira toute l'émotion de cette histoire.
C'est un coup de coeur que ce roman pour la plume de l'auteur qui a su si bien manier le verbe et le sentiment en une mélopée pleine de magie et de mystère. Connaître le fin mot de l'histoire a été un véritable moment d'émotions pour Alan et le lecteur n'est pas en reste pour ce qu'elle met en avant de notre Histoire.
Merci donc aux éditions Taurnada, vos titres sont toujours de belles proses qui marquent le lecteur. Continuez ainsi à nous emporter sous la plume de vos auteurs de talent.
