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Critique de Ghiblitotoro


C'est toujours avec grand plaisir que je retrouve les enquêtes d'Alan Lambin. Vous êtes sûr ? C'est vraiment la dernière ?
Malgré ses petits défauts, mais quel roman n'en a pas ? (Je suis même capable de faire des reproches à la série Agatha Raisin que pourtant j'adore), cette saga a toujours su captiver ma curiosité et la tenir éveillée jusqu'à la fin de chaque tome.
Ce tome-ci ne fait pas exception. Ou alors, c'est à la seule condition qu'il serait meilleur que les précédents...
Mais revenons sur les petits défauts. Selon moi, ces récits mériteraient un travail approfondi de correction sur le style. Cher Jean-Marc Dhainaut, je vous souhaite de trouver un ou une correctrice qui saura davantage mettre en valeur vos écrits !
Cependant, la construction narrative me plait : elle est complexe, mélange plusieurs intrigues, en dévoile les résolutions au compte-gouttes et parvient à tout boucler en fin de compte, ce qui n'est pas une mince affaire.
J'aime aussi que derrière le sensationnel lié aux enquêtes paranormales, se jouent des drames finalement très humains et que les résolutions permettent chaque fois une résilience. Pour un lecteur, il est très satisfaisant d'enquêter sur l'histoire traumatisante des gens, d'y voir un peu la sienne, mais déformée et de constater qu'il y a une issue.
J'avais regretté que Mina prenne si peu de place dans les enquêtes d'Alan. L'affaire est réglée avec cette histoire. J'avais aussi tiqué sur la manie d'Alan de toujours privilégier l'explication rationnelle, alors que pour moi lectrice, il était ÉVIDENT que ça ne pouvait pas être ça. Je pestais contre son entêtement, alors que les événements s'accumulaient au fil des tomes dans l'autre sens.
En vérité, j'étais secrètement amusée. Car l'un des points forts de cette série est sa part de nostalgie. L'auteur nous propose des enquêtes dans des milieux réels. Il nous propose un peu d'Histoire. Mais c'est aussi un peu ces enquêtes qui sont rétro : le récit, la période, les conceptions sur les phénomènes paranormaux sont d'époque. C'est un peu comme voir un vieux film d'horreur des années 80. Tu n'as plus peur : tu connais déjà les ressorts pour avoir absorbé tous les films qui ont suivi ; tu n'es pas surpris par les effets spéciaux, vieillis ; ni parmi les effets de manche, éculés. Nan, l'intérêt est dans le fait même d'entrer, par le film (ici, les romans), dans l'esprit de l'époque. Et ça, c'est chouette.
Durant ma lecture, je me suis dit : Bon, pn en a terminé avec Alan Lambin. Mais Mina... dont nous ne connaissons pas la vie avant sa rencontre avec Alan et qui déjà, versait dans l'occultisme, ce serait une sacrément bonne idée de raconter son histoire, non ?
Puis, j'ai vu Meghan. Des projets pour elle, Jean-Marc Dhainaut ? Hein ? Hein ?
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