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Critique de ATOS


« Parfois un fantôme léger
Semblera vous frôler
Un esprit du passé
Est passé
C'est l'âme d'un grand disparu
Qui plane dans la rue
Soufflant au p'tit gamins
Son refrain …. » écrivaient Jeol Bucky et Alex Sandrine sur la musique Raoul Monis ..Mais qui s'en souvient ?
Faubourg – 56. Les déclassés.
C'est une rue , peut être déjà disparue, c'est un soir d'été que la mémoire remorque. 
« La ville aux quatre vents
Clignote le remords
Inutile et passant
De n'être pas un port » chante Jacques Brel.
Là une Presqu'ils ou las-bas peut être elles, une terre entre ville et soleil, une ligne tendue entre le ciel et la terre, à la périphérie, tous y sont de leur passage, et les oiseaux de tous les voyages. C'est le langage qui n'est ni de ville, ni de village, ni de campagne, ni d'océan. C'est la banlieue, la limite, les limbes du rêve.
«  le long du vieux faubourg, où pendent aux masures / Les
persiennes, abri des secrètes luxures, / Quand le
soleil cruel frappe à traits redoublés / Sur la ville
et les champs, sur les toits et les blés »...Charles Baudelaire
On peut voir la vie comme elle pourrait être, ce serait s'acharner sur une réalité sans fenêtre, et puis on voit la vie comme elle doit être, et pour ça, il faut écrire sur l'espace qui s'ouvre sur le monde comme le fait si simplement André Dhôtel.
Le mystère, le rêve, l'étrange, la cruauté des anges, l'amitié des secrets…
Victor Hugo avait raison : « L'aube d'Ivry, ..l'aube d'Athènes,... Sont faites du même rayon. ».
A la périphérie des villes il y a le ciel des faubourgs, et c'est là tout le domaine. D'un soir d'été, qui s'en souvient ?

Astrid Shriqui Garain

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