AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de BillDOE


Au risque de déplaire aux lecteurs et lectrices qui ont aimé « le gang des rêves » (et apparemment ils sont nombreux), si l'histoire pourrait être poignante c'est extrêmement mal écrit.
Le style de di Fulvio est commun. Ce n'est pas péjoratif, ce n'est pas un défaut insurmontable, simplement il ne faut pas s'attendre à entrer dans le temple des belles lettres. L'auteur ne fait pas dans le romantisme ni dans la finesse, bien que son ouvrage ait les intentions d'un roman « feel good ». Il y a de nombreuses répétitions qui alourdissent la narration, l'amputer de la moitié des pages lui aurait rendu service et à nous aussi, sans compter les fautes de ponctuation, mais ce n'est peut-être pas du fait de di Fulvio concernant ces dernières. Il va au fond des choses sans prendre de précautions et on passe vite d'une scène banale à la cruelle réalité de la vie. Certains passages sont crus, maladroits, voir même vulgaires ou sordides.
Paradoxalement, son histoire tient assez bien la route, il y a de bonnes idées et elle arrive à nous rattraper bien que le thème ait été souvent exploité.
Une mère et son fils fuient l'Italie du début du XXe siècle pour la terre promise : les Etats-Unis d'Amérique. Di Fulvio exploite tous les clichés à sa disposition : une mère violée qui accouche d'un bâtard, elle est issue d'un milieu paysan très pauvre, arrivée à New-York elle se prostitue avec une grande facilité, son mac est un mec au grand coeur et son fils va vite apprendre à nager au milieu d'une faune patibulaire etc.… on rajoute une pincée d'ascension sociale, quelques scènes émouvantes voir déchirantes histoire de tirer son mouchoir, et la coupe est pleine : n'en jetez plus !
« le gang des rêves » n'est pas un grand roman mais il a la qualité de nous divertir et c'est déjà bien assez pour qui se contente de peu.
Un roman à fuir sous peine d'avoir une crampe à la mâchoire à force de bailler !
Traduction d'Elsa Damien.
Editions Slatkine et Cie, Pocket, 944 pages.
Commenter  J’apprécie          472



Ont apprécié cette critique (47)voir plus




{* *}