AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de carolelitinsta


Nous sommes à Rome, en 1870. L'Italie n'est pas encore une nation unifiée, mais elle pressent que la révolution est sur le point d'aboutir. Dans la ville éternelle, nous suivons trois orphelins : Pietro, la grandeur sous la misère, Nella, la duchesse débrouillarde, et Marta, la saltimbanque en quête de ses racines. Tous recherchent ou fuient quelque chose dans une ville où l'armée du pape ne veut pas d'eux. Tous les trois vivent une aventure passionnante, au cours de laquelle leur passé revient pour régler ses comptes. Ils sont secondés de personnages toujours plaisants et émouvants ou abjects, que ce soit Mamma Lucia ou Melo d'une part, ou l'Albanese. Évidemment, comme toujours dans les romans de Luca di Fulvio, il y a des truands, de la violence, de la cruauté, et malgré tout, de l'amour.

Lorsqu'on ouvre un roman de Luca di Fulvio, on est aspiré par l'histoire dès les premières lignes, et il est difficile de quitter le livre, même pour quelques heures. Ces romans, et Mamma Roma ne fait pas exception, se lisent comme on boit un grand verre d'eau fraîche lorsque l'on est assoiffé en plein été : d'une traite, avec toute l'avidité de ceux qui savent ce qu'ils vont y trouver, qui savent déjà qu'à la fin, ils en voudront encore.

Si j'ai lu tous les romans de l'auteur, celui-ci a une saveur particulière pour moi. Je l'ai fini cet été, à Rome, où je me suis mise en quête de quelques unes des rues mentionnées dans le roman. de quoi me plonger encore davantage dans l'histoire palpitante des personnages de l'auteur, auxquels, toujours, je m'attache.

Cette chronique, je l'écris aussi en hommage à cet écrivain talentueux qui nous a quittés le 31 mai 2023, et qui aura marqué mon coeur de lectrice de manière irréversible, et à jamais.
Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (5)voir plus




{* *}