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Critique de Alfaric


C'est par cet opus que j'ai voulu entrer dans l'oeuvre du chanbara friendly Jean-François di Gorgio, ayant auparavant été séduit par le travail de Vax sur "La Geste des Chevaliers dragons"… Mais au final, je suis resté sur ma faim (mais peut-être que j'en attendais trop, ou que j'ai trop de références en la matière pour me prendre au jeu)

Niveau scénario, c'est assez bien fait mais plutôt convenu : un fils de notable violeur et meurtrier, une enquêteur obstiné qui se fait assassiner, un couple d'amoureux, Kang Jie et Nuo, qui est au mauvais endroit au mauvais moment, et la ronin Yukio qui va les accompagner chez Meï la soeur de Kang Jie pour les protéger des nettoyeurs envoyés à leur poursuite…

Quelques grosses ficelles donc, et une fin jolie certes qui perd de vue le pourquoi du comment… (ben oui, tout part d'un fils à papa sociopathe dont au final on se contrefout rapidement et totalement)

Niveau dessin, j'ai trouvé qu'au niveau des arrière-plans Vax n'était pas à son max, d'autant plus que niveau du charadesign son panel de visages n'est pas très varié. Mais bon sang de ne saurait mentir, dès qu'on verse dans l'épique ou le tragique son sens de la mise en scène est bel et bien là… Ah ça, on sent le gars qui connaît ses classiques cinématographiques.

Le titre de la série, « Senseï », ne renvoie pas au contenu de la bande dessinée. le titre du tome, « L'Ecole des loups solitaires », renvoie peu au contenu de la bande dessinée. L'illustration de couverture met en avant Yukio, mais ce sont Kang Jie et Nuo qui sont les principaux protagonistes… Cela fait un petit peu tromperie sur la marchandise.
Une histoire agréable certes, mais pas inoubliable…
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