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Critique de Laniakea


Migrant, troisième volet des Métamorphoses du couple ukrainien Diatchenko :
Le 1er, Vita Nostra, m'avait ébloui, sidéré, stupéfait.
Le 2ème, Numérique, ne m'avait pas vraiment enthousiasmé.
Le 3ème, Migrant, revient à la veine première. Et c'est encore une fois une réussite, pas aussi forte que la claque reçue du premier, mais presque.
Il s'agit ici encore de surpassements, de réalité transformée, de monde étrange, de relations, de pouvoirs, de questionnements...
Le héros est Krokodile (surnom de Andréï Stroganov) qui se retrouve "transporté/transposé" sur une planète inconnue : Raa.
Pourquoi ? Comment ? Que fait-il là ?
L'officier du bureau officiel de migration lui apprend qu'il n'a aucun avenir sur Terre...
Raa semble accueillante malgré la curieuse société des gens qui y vivent et l'aspect de sa nature on ne peut plus bizarre, voire incompréhensible. Mais il veut s'y intégrer.
Pour être citoyen responsable de plein droit, et non dépendant, il doit passer une série d'épreuves toutes aussi loufoques, difficiles et dangereuses pour y arriver.
On pense bien sûr à Sacha, l'étudiante de Vita Nostra, qui elle aussi devait faire face à beaucoup de difficultés et de situations incongrues (le mot est faible)
Ici en tant que migrant, on ne l'encourage pas, on lui dit même qu'il n'a aucune chance. le groupe qui passe les épreuves avec lui n'est composé que de jeunes et d'un instructeur assez spécial...
Il affronte ces pénibles épreuves, il affronte les jeunes qui se moquent, il affronte l'instructeur et ses règles.
C'est physique et mental. On souffre avec lui. Il doit se transcender dans tous les sens du terme. On est à la limite de la compréhension à chaque fois. Il résiste au maximum de son être. Il vit de drôles d'expériences, nous aussi !
La réalité bascule. On pense à Philip K. Dick de temps en temps.
Les personnages se métamorphosent au fur et à mesure.
Va-t-il y arriver, et surtout après qu'est-ce qui va se passer ? Car la situation sur Raa devient tout à coup impraticable...
La fin est surprenante et paradoxale.
Encore une fois c'est une expérience de lecture inédite.
" Vita nostra brevis est, brevi finietur."
Oui, notre vie finira, il faut donc en profiter. Et personne n'a dit que c'était facile.
Bravo aux Diatchenko pour cette trilogie.

Lien : https://laniakea-sf.fr/
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