«
l'Incendie». Toujours la chronique algérienne. Mais cette fois-ci, non plus en ville, mais Omar à la campagne, au milieu des travailleurs ruraux (surtout dans les fermes coloniales) et des paysans de la montagne. La misère absolue (on est en 39) qui vous fait oublier les réalités (ce qui donne une écriture plus grave, encore plus engagée, «décidée», que dans celle de
la Grande maison)... mais aussi, une prise de conscience que la seule voie est la lutte. Grâce à des militants comme Hamid Saraj, grâce à des visionnaires comme Commandar, grâce à des baroudeurs obsédés par la liberté, les choses se mettent en place. «Un incendie avait été allumé, et jamais il ne s'éteindrait. Il continuerait à ramper à l'aveuglette, secret, souterrain ; ses flammes sanglantes n'auraient de cesse qu'elles n'aient jeté sur tout le pays leur sinistre éclat»
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