On n'escalade pas une montagne comme on joue à saute-mouton sans y laisser quelques plumes.
Les anges qui traînaient triomphalement le traineau du temps ont fini par s'essouffler, empoisonnés par l'air suffoquant de l'époque, qui les remplaça aussitôt par quelques chiens de l'enfer.
Le coq gaulois, fier et orgueilleux, n'a pas toujours été un mouton tondu.
L'émotion est un fluide qui n'irrigue jamais longtemps l'esprit humain.
Les vieilles civilisations sont toutes mortes de leurs morts naturelles, dans le lit douillet de la décadence. Notre époque emprunte complaisamment ce même chemin, qui mène à la perdition (p.17).
Je me suis octroyé le droit d’être pauvre. Ma passion ne me faisait pas manger. Mais elle me ferait vivre. Et tenir debout (p.21).