" I may be paranoid, but am not an android. "
Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai jamais eu envie de lire un livre de
Philip K. Dick auparavant.
Et puis il y a eu cette lecture commune, Blade Runner plus qu'un vague
souvenir dans ma tête et ce titre me plaisait bien. « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » (ça pète, non?) J'avais envie aussi de découvrir le roman qu'avait choisi comme nom la maison d'édition Les Moutons Électriques.
Du film, que je me rappelle sombre et éclairé aux tubes néons colorés, on passe à une atmosphère de poussière, tout en gris. Gris, ce qu'il reste de la terre après on ne sait vraiment quoi, gris comme ce qu'il reste de ses habitants, ceux qui n'ont pas pu émigrer sur Mars ou ailleurs. Dégrisés, ceux qui en reviennent, les androïdes, et dont on ne veut pas. de ce qui reste de la vie, de ce qu'on fait pour la garder, la s(t)imuler ou l'endormir. de nos croyances. de ce qu'est la vie tout simplement. Et comment lui accorder son respect.
Un livre tout fin, qui se lit sans s'en apercevoir, l'air de rien, et qui garde des traces. de poussière, de retombées pas encore radioactives mais des petites étincelles, assez incroyable venant d'un roman gris, n'est-ce pas ? La postface présente dans l'édition que j'ai lue ajoute aussi sa pierre à l'édifice, c'est rare je trouve, les notes aussi utiles et approfondies, et me donne même plus très envie de revoir le film.
Je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai jamais eu envie de lire un livre de
Philip K. Dick auparavant.
Maintenant j'ai envie d'en lire. Plein.
[Lecture Commune]