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Critique de Pavlik


"Le Dieu Venu du Centaure"...un des romans les plus réputés de Dick.

Il y décrit un monde mélancolique : la Terre est en proie à un réchauffement spectaculaire (80°C à New York à midi) mais les hommes s'y accrochent, même si l'ONU organise la colonisation d'autres mondes habitables, dont la lune et Mars...Ainsi, dans ce monde on n'essaye pas d'échapper au service militaire mais à l'affectation sur Mars. Car dans les colonies, la vie est inepte et monotone et les colons sont plus ou moins abandonnés à eux-même. Ils s'adonnent donc massivement à la drogue...

L'histoire de la confrontation entre Léo Buléro et Palmer Eldritch (le Dieu venu du Centaure, donc), pour le contrôle du marché de la drogue, n'est qu'un prétexte pour l'auteur...C'est assez souvent ce que je ressens à la lecture de Dick : une histoire qui n'est qu'un prétexte à mettre en forme ses obsessions, ses visions...Et je trouve que ce manque d'attention portée au "romanesque" même, se traduit dans son style (dialogues peu crédibles, personnages qui sont souvent un peu les mêmes)...mais c'est ce qui fait son charme.

Ici, on retrouve les sempiternelles questions sur la réalité (qu'est-elle ?) ainsi que le reflet des préoccupations religieuses de l'auteur, notamment sur l'existence d'un "dieu du mal", sur la réincarnation etc... On pourra également goûter la critique au vitriol de la société de consommation, et de la jouissance inepte qui l'accompagne...Dans cet univers, même l'évolution (au sens darwinien du terme) s'achète^^

On passe donc un bon moment avec ce roman, pour peu qu'on aime Dick, et si on ne le connait pas, on peut tout à fait le découvrir à travers ce Dieu venu du Centaure...
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